Dakar, le 11 juin 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Suite au premier Forum mondial des femmes francophones, organisé par le ministère...
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11-Jun-2013
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14:05
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- Forum mondial des femmes francophones
- Dakar, le 11 juin 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Suite au premier Forum mondial des femmes francophones, organisé par le ministère français
des Affaires étrangères et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) au Quai Branly,
à Paris, le 20 mars 2013, le Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’Ambassade
de France au Sénégal organise le forum des femmes francophones à Dakar.
A cet effet, le SCAC a le plaisir de vous convier à la conférence de presse qu’il organise ce
mercredi 12 JUIN 2013 à 17H00 précises, dans la « Salon des princes » de l’Hôtel Terrou-bi
Le Forum de femmes francophones de Dakar s’inscrit dans la continuité de celui de Paris et dans la
perspective du XVème sommet de la Francophonie de Dakar. Il servira donc de cadre de réflexion et de
tribune aux Sénégalaises et Sénégalais tout en permettant de lier les différents événements prévus
d’ici 2015 pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), notamment de
l’Objectif N°3 qui consiste à « promouvoir l\'égalit é des sexes et l\'autonomisation des femmes ».
Le Forum de femmes francophones de Dakar réunira une soixantaine de personnalités (femmes et
hommes) impliquées dans la défense des droits des femmes, qui prendront part à des tables rondes et
s’attacheront à dresser des constats et des recommandations sur quatre thématiques : ı
· la place des femmes dans la politique ;
· les dynamiques féminines dans l\'entreprenariat ;
· l\'accès des femmes aux droits ;
· la sexualité et la santé de la reproduction.
Lors de la cérémonie de clôture, la presse nationale et internationale est invitée à venir échanger avec
les participantes. Seront présentes à cette cérémonie :
· Madame Mariama Sarr, Ministre de la Femme, de l’enfant et de l’entreprenariat féminin ;
· Madame Arame Ndoye, Ministre de l’aménagement du territoire et des collectivités locales
(sous réserve) ;
· Madame Penda Mbow, représentante personnelle du Chef de l\'Etat à la Francophonie ;
· Monsieur Nicolas Normand, Ambassadeur de France au Sénégal ;
· Monsieur Moncef Follain, Chef du Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de
l’Ambassade de France au Sénégal.
Nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir assurer la couverture de l’événement par votre
rédaction.
Date : Mercredi 12 Juin 2013
Heure : 17h00 précises
Lieu : « Salon des princes » Hôtel Terrou-bi (en face de la piscine)
CONTACT : Abdou K. LÔ: +221 77 529 52 51 / [email protected]
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AMBASSADE DE FRANCE
AU SENEGAL Dakar, le 10 juin 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Objet : action de formation à la...
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11-Jun-2013
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13:48
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- action de formation à la négociation lors de la prise d’otages (Dakar, 10-14 juin
- AMBASSADE DE FRANCE
AU SENEGAL Dakar, le 10 juin 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Objet : action de formation à la négociation lors de la prise d’otages (Dakar, 10-14 juin
2013)
Depuis 2010, la France, en partenariat avec l’Agence pour la Sécurité de la Navigation
Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), développe le programme ASACA d’Appui
à la Sûreté de l’Aviation Civile en Afrique.
Ce programme vise à renforcer la sûreté de 22 aéroports internationaux répartis sur les 20
pays africains concernés par le programme.
Si la première phase de ce programme avait essentiellement pour vocation la prévention des
actes illicites à l’encontre de l’aviation civile, la seconde partie, dans le prolongement du
séminaire sur l’évolution de la menace terroriste qui s’est tenu à DAKAR en juillet 2012,
permet d’envisager des réponses aux actions qui marqueraient un échec des mesures
préventives mises en oeuvre par les Etats.
C’est dans cette perspective que se tiendra à l’Ecole Régionale de la Navigation Aérienne et
du Management (ERNAM) de DAKAR du 10 au 14 juin 2013 une action de formation
régionale à la négociation lors de la prise d’otages.
Destinée à une douzaine de cadres de la gendarmerie, de la police ou de l’aviation civile issus
de 5 pays du continent, cette action menée par le RAID, unité spéciale de la police française,
sera suivie de trois autres organisées respectivement à LOME, OUAGADOUGOU et
LIBREVILLE. A l’issue, une cinquantaine de responsables de services de sécurité répartis sur
l’ensemble des pays concernés par le FSP ASACA auront ainsi été formés.
Dans le contexte actuel de tensions, cette action conjointe de la coopération française et de
l’ASECNA vient ainsi s’ajouter au dispositif de lutte contre la menace terroriste qui pourrait
viser le transport aérien.
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Communiqué de presse
Revue annuelle conjointe du programme de coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal.
Le Gouvernement du...
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10-Jun-2013
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16:31
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- Revue annuelle conjointe du programme de coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal
- Communiqué de presse
Revue annuelle conjointe du programme de coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal.
Le Gouvernement du Sénégal et l’USAID envisagent d’organiser une rencontre consacrée à la revue annuelle conjointe de leur programme de coopération.
L’objectif visé par cette rencontre est d’assurer une large concertation entre les différents acteurs sur la mise en œuvre du programme de coopération, d’identifier les principales contraintes et de formuler des recommandations en vue d’une plus grande efficacité dans la réalisation des activités.
Nous invitons votre organe de presse à assurer la couverture médiatique de la cérémonie d’ouverture qui sera présidée par Monsieur Amadou KANE, Ministre de l’Economie et des Finances, le mardi 11 juin 2013 à partir de 09h à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, en présence de Monsieur Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal.
Communiqué de presse
Revue annuelle conjointe du programme de coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal.
Le Gouvernement du Sénégal et l’USAID envisagent d’organiser une rencontre consacrée à la revue annuelle conjointe de leur programme de coopération.
L’objectif visé par cette rencontre est d’assurer une large concertation entre les différents acteurs sur la mise en œuvre du programme de coopération, d’identifier les principales contraintes et de formuler des recommandations en vue d’une plus grande efficacité dans la réalisation des activités.
Nous invitons votre organe de presse à assurer la couverture médiatique de la cérémonie d’ouverture qui sera présidée par Monsieur Amadou KANE, Ministre de l’Economie et des Finances, le mardi 11 juin 2013 à partir de 09h à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, en présence de Monsieur Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal.
Communiqué de presse
Revue annuelle conjointe du programme de coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal.
Le Gouvernement du Sénégal et l’USAID envisagent d’organiser une rencontre consacrée à la revue annuelle conjointe de leur programme de coopération.
L’objectif visé par cette rencontre est d’assurer une large concertation entre les différents acteurs sur la mise en œuvre du programme de coopération, d’identifier les principales contraintes et de formuler des recommandations en vue d’une plus grande efficacité dans la réalisation des activités.
Nous invitons votre organe de presse à assurer la couverture médiatique de la cérémonie d’ouverture qui sera présidée par Monsieur Amadou KANE, Ministre de l’Economie et des Finances, le mardi 11 juin 2013 à partir de 09h à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, en présence de Monsieur Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal.
Communiqué de presse
Revue annuelle conjointe du programme de coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal.
Le Gouvernement du Sénégal et l’USAID envisagent d’organiser une rencontre consacrée à la revue annuelle conjointe de leur programme de coopération.
L’objectif visé par cette rencontre est d’assurer une large concertation entre les différents acteurs sur la mise en œuvre du programme de coopération, d’identifier les principales contraintes et de formuler des recommandations en vue d’une plus grande efficacité dans la réalisation des activités.
Nous invitons votre organe de presse à assurer la couverture médiatique de la cérémonie d’ouverture qui sera présidée par Monsieur Amadou KANE, Ministre de l’Economie et des Finances, le mardi 11 juin 2013 à partir de 09h à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, en présence de Monsieur Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal.
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COMMUNIQUE...
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05-Jun-2013
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- ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BANQUE AFRICAINE DEVELOPPEMENT, MARRAKECH, 30 – 31 MAI 2013
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MINISTERE DE L’ECONOMIE
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COMMUNIQUE DE PRESSE
ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BANQUE AFRICAINE DEVELOPPEMENT, MARRAKECH, 30 – 31 MAI 2013
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, prône des stratégies innovantes et
ingénieuses pour une meilleure mobilisation de ressources
La 48ème Assemblée annuelle du Conseil des Gouverneurs de la BAD et la 39ème Assemblée annuelle du Conseil des
Gouverneurs du Fonds Africain de Développement (FAD) se sont conjointement tenues les 30 et 31 mai 2013 à
Marrakech, Royaume du Maroc.
Le Sénégal a été représenté par une délégation conduite par Monsieur Amadou KANE, ministre de l’Economie et des
Finances.
Ces assemblées qui avaient pour thème « la transformation structurelle de l’Afrique », ont inclus des séminaires de
haut niveau sur des questions d’actualité : le climat des affaires, l’énergie, le financement des infrastructures,
l’intégration économique, la croissance durable et inclusive, les ressources naturelles, etc. Elles ont également été
l’occasion pour lancer la facilité africaine de l’infrastructure et faire un plaidoyer fort pour que soient jetées les
bases d’un développement durable et inclusif par un engagement ferme à travers l’intégration régionale, la bonne
gouvernance et le financement des infrastructures.
Durant ces assemblées annuelles, il a été beaucoup question de la stratégie de la BAD pour la période 2013-2022
qui a retenu cinq priorités opérationnelles pour améliorer la qualité de la croissance économique en Afrique. Il s’agit
notamment du développement des infrastructures, des questions liées à l’intégration économique régionale, du
développement du secteur privé, de la gouvernance et la responsabilisation, et du renforcement des qualifications et
des technologies. Il a également été annoncé le retour de la croissance économique en Afrique : le continent a vu
son PIB doubler en 12 ans, soit la meilleure performance à travers le monde. Cependant, pour consolider les acquis
et aller de l’avant, la croissance doit être durable et inclusive (retombées ressenties par les populations), bâtie sur
une transformation structurelle et non sur la seule exploitation de ses ressources naturelles. Pour cela, le continent
doit tirer profit de la jeunesse de sa population (dividende démographique), faire le bond technologique, investir
dans les infrastructures et la connaissance (capital humain). Il a été aussi fait du rôle important que le secteur
privé a à jouer dans ce processus à côté des pouvoirs publics.
Ces assemblées ont aussi préconisé que l’agriculture soit considérée comme la clé de voûte de la transformation
structurelle en Afrique. Seul 5% des céréales consommées en Afrique proviennent du continent, ce qui indique un
marché important à conquérir en maîtrisant les systèmes de production et en investissant massivement dans les
infrastructures agricoles.
Les participants se sont accordés sur le fait qu’il n’y aura point de transformation structurelle sans une énergie de
qualité et au moindre coût. Cette question de l’énergie est d’autant plus importante que la demande ne cesse de
progresser dans un contexte de croissance économique assez soutenue (6,2% en moyenne annuelle) et de croît
démographique encore élevé. Le seul secteur public ne peut supporter les besoins du secteur, d’où la nécessité
d’impliquer le secteur privé à travers des PPP notamment.
Pour rappel, au regard des disparités (98% de taux d’accès à l’électricité en Afrique du Nord et 5 à 70% dans le
reste du continent), il a été recommandé de développer des pools énergétique (interconnexion de réseaux) pour
créer un véritable marché de l’électricité, qui se traduira par une réduction sensible des coûts.
En outre, la BAD milite pour la création d’un Fonds du cinquantenaire africain. Ce Fonds devrait aider à financer les
infrastructures viables dont la rentabilité serait avérée. Un appel serait lancé aux bailleurs de fonds, partenaires de
l’Afrique, pour appuyer ce Fonds.
Le ministre de l’Economie et des Finances a dans son allocution fait part des « immenses défis qui interpellent le
développement de l’Afrique et qui nécessitent la mobilisation de ressources financières colossales qui dépassent
largement les capacités de financement de la Banque Africaine de Développement ».
Il a en outre proposé que « les pays africains développent des stratégies innovantes et ingénieuses afin de
mobiliser des ressources, plus et mieux ».
Selon lui toujours, « la mobilisation des ressources, à travers le plein développement du partenariat public-privé et
le recours au cofinancement avec d’autres institutions financières multilatérales, pour concrétiser la Vision de
l’Afrique en 2022 et oeuvrer toujours à améliorer l’efficacité de notre institution bancaire, reste plus qu’urgente ».
En marge de ces Assemblées annuelles, M. KANE, ministre de l’Economie et des Finances a eu plusieurs séances de
travail bilatérales avec entre autres, Monsieur Hesman AL-WAQAYAN, Directeur Général Fonds Koweitien ; M. Andy
Baukol, Secrétaire Général du ministère des Finances des Etats Unis d’Amérique; le Directeur Général de la Banque
Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique ; une délégation du Trésor Français et de l’Agence Française
de Développement ; le haut Commissaire de l’OMVS et des représentants de banques commerciales tels que M.
Andrew Dell CEO HSBC Africa; Monsieur Matthieu Pigasse de Lazard et Frères, une Délégation de Standard
Chartered Bank, une délégation de Exim Bank Inde; M. Matthew Martin, Directeur de Debt Relief International (DRI)…
Ces assemblées annuelles qui se sont tenues en présence du Président de la République du Rwanda, Monsieur Paul
KAGAME et du Président de la République du Gabon Monsieur Ali Bongo Ondimba, se sont terminées avec la
décision de la tenue des prochaines assemblées et le retour du siège de la Banque Africaine de Développement à
Abidjan en Côte d’Ivoire après 10 ans de délocalisation en Tunisie.
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- ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BANQUE AFRICAINE DEVELOPPEMENT, MARRAKECH, 30 – 31 MAI 2013
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ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BANQUE AFRICAINE DEVELOPPEMENT, MARRAKECH, 30 – 31 MAI 2013
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, prône des stratégies innovantes et
ingénieuses pour une meilleure mobilisation de ressources
La 48ème Assemblée annuelle du Conseil des Gouverneurs de la BAD et la 39ème Assemblée annuelle du Conseil des
Gouverneurs du Fonds Africain de Développement (FAD) se sont conjointement tenues les 30 et 31 mai 2013 à
Marrakech, Royaume du Maroc.
Le Sénégal a été représenté par une délégation conduite par Monsieur Amadou KANE, ministre de l’Economie et des
Finances.
Ces assemblées qui avaient pour thème « la transformation structurelle de l’Afrique », ont inclus des séminaires de
haut niveau sur des questions d’actualité : le climat des affaires, l’énergie, le financement des infrastructures,
l’intégration économique, la croissance durable et inclusive, les ressources naturelles, etc. Elles ont également été
l’occasion pour lancer la facilité africaine de l’infrastructure et faire un plaidoyer fort pour que soient jetées les
bases d’un développement durable et inclusif par un engagement ferme à travers l’intégration régionale, la bonne
gouvernance et le financement des infrastructures.
Durant ces assemblées annuelles, il a été beaucoup question de la stratégie de la BAD pour la période 2013-2022
qui a retenu cinq priorités opérationnelles pour améliorer la qualité de la croissance économique en Afrique. Il s’agit
notamment du développement des infrastructures, des questions liées à l’intégration économique régionale, du
développement du secteur privé, de la gouvernance et la responsabilisation, et du renforcement des qualifications et
des technologies. Il a également été annoncé le retour de la croissance économique en Afrique : le continent a vu
son PIB doubler en 12 ans, soit la meilleure performance à travers le monde. Cependant, pour consolider les acquis
et aller de l’avant, la croissance doit être durable et inclusive (retombées ressenties par les populations), bâtie sur
une transformation structurelle et non sur la seule exploitation de ses ressources naturelles. Pour cela, le continent
doit tirer profit de la jeunesse de sa population (dividende démographique), faire le bond technologique, investir
dans les infrastructures et la connaissance (capital humain). Il a été aussi fait du rôle important que le secteur
privé a à jouer dans ce processus à côté des pouvoirs publics.
Ces assemblées ont aussi préconisé que l’agriculture soit considérée comme la clé de voûte de la transformation
structurelle en Afrique. Seul 5% des céréales consommées en Afrique proviennent du continent, ce qui indique un
marché important à conquérir en maîtrisant les systèmes de production et en investissant massivement dans les
infrastructures agricoles.
Les participants se sont accordés sur le fait qu’il n’y aura point de transformation structurelle sans une énergie de
qualité et au moindre coût. Cette question de l’énergie est d’autant plus importante que la demande ne cesse de
progresser dans un contexte de croissance économique assez soutenue (6,2% en moyenne annuelle) et de croît
démographique encore élevé. Le seul secteur public ne peut supporter les besoins du secteur, d’où la nécessité
d’impliquer le secteur privé à travers des PPP notamment.
Pour rappel, au regard des disparités (98% de taux d’accès à l’électricité en Afrique du Nord et 5 à 70% dans le
reste du continent), il a été recommandé de développer des pools énergétique (interconnexion de réseaux) pour
créer un véritable marché de l’électricité, qui se traduira par une réduction sensible des coûts.
En outre, la BAD milite pour la création d’un Fonds du cinquantenaire africain. Ce Fonds devrait aider à financer les
infrastructures viables dont la rentabilité serait avérée. Un appel serait lancé aux bailleurs de fonds, partenaires de
l’Afrique, pour appuyer ce Fonds.
Le ministre de l’Economie et des Finances a dans son allocution fait part des « immenses défis qui interpellent le
développement de l’Afrique et qui nécessitent la mobilisation de ressources financières colossales qui dépassent
largement les capacités de financement de la Banque Africaine de Développement ».
Il a en outre proposé que « les pays africains développent des stratégies innovantes et ingénieuses afin de
mobiliser des ressources, plus et mieux ».
Selon lui toujours, « la mobilisation des ressources, à travers le plein développement du partenariat public-privé et
le recours au cofinancement avec d’autres institutions financières multilatérales, pour concrétiser la Vision de
l’Afrique en 2022 et oeuvrer toujours à améliorer l’efficacité de notre institution bancaire, reste plus qu’urgente ».
En marge de ces Assemblées annuelles, M. KANE, ministre de l’Economie et des Finances a eu plusieurs séances de
travail bilatérales avec entre autres, Monsieur Hesman AL-WAQAYAN, Directeur Général Fonds Koweitien ; M. Andy
Baukol, Secrétaire Général du ministère des Finances des Etats Unis d’Amérique; le Directeur Général de la Banque
Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique ; une délégation du Trésor Français et de l’Agence Française
de Développement ; le haut Commissaire de l’OMVS et des représentants de banques commerciales tels que M.
Andrew Dell CEO HSBC Africa; Monsieur Matthieu Pigasse de Lazard et Frères, une Délégation de Standard
Chartered Bank, une délégation de Exim Bank Inde; M. Matthew Martin, Directeur de Debt Relief International (DRI)…
Ces assemblées annuelles qui se sont tenues en présence du Président de la République du Rwanda, Monsieur Paul
KAGAME et du Président de la République du Gabon Monsieur Ali Bongo Ondimba, se sont terminées avec la
décision de la tenue des prochaines assemblées et le retour du siège de la Banque Africaine de Développement à
Abidjan en Côte d’Ivoire après 10 ans de délocalisation en Tunisie.
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ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BANQUE AFRICAINE DEVELOPPEMENT, MARRAKECH, 30 – 31 MAI 2013
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, prône des stratégies innovantes et
ingénieuses pour une meilleure mobilisation de ressources
La 48ème Assemblée annuelle du Conseil des Gouverneurs de la BAD et la 39ème Assemblée annuelle du Conseil des
Gouverneurs du Fonds Africain de Développement (FAD) se sont conjointement tenues les 30 et 31 mai 2013 à
Marrakech, Royaume du Maroc.
Le Sénégal a été représenté par une délégation conduite par Monsieur Amadou KANE, ministre de l’Economie et des
Finances.
Ces assemblées qui avaient pour thème « la transformation structurelle de l’Afrique », ont inclus des séminaires de
haut niveau sur des questions d’actualité : le climat des affaires, l’énergie, le financement des infrastructures,
l’intégration économique, la croissance durable et inclusive, les ressources naturelles, etc. Elles ont également été
l’occasion pour lancer la facilité africaine de l’infrastructure et faire un plaidoyer fort pour que soient jetées les
bases d’un développement durable et inclusif par un engagement ferme à travers l’intégration régionale, la bonne
gouvernance et le financement des infrastructures.
Durant ces assemblées annuelles, il a été beaucoup question de la stratégie de la BAD pour la période 2013-2022
qui a retenu cinq priorités opérationnelles pour améliorer la qualité de la croissance économique en Afrique. Il s’agit
notamment du développement des infrastructures, des questions liées à l’intégration économique régionale, du
développement du secteur privé, de la gouvernance et la responsabilisation, et du renforcement des qualifications et
des technologies. Il a également été annoncé le retour de la croissance économique en Afrique : le continent a vu
son PIB doubler en 12 ans, soit la meilleure performance à travers le monde. Cependant, pour consolider les acquis
et aller de l’avant, la croissance doit être durable et inclusive (retombées ressenties par les populations), bâtie sur
une transformation structurelle et non sur la seule exploitation de ses ressources naturelles. Pour cela, le continent
doit tirer profit de la jeunesse de sa population (dividende démographique), faire le bond technologique, investir
dans les infrastructures et la connaissance (capital humain). Il a été aussi fait du rôle important que le secteur
privé a à jouer dans ce processus à côté des pouvoirs publics.
Ces assemblées ont aussi préconisé que l’agriculture soit considérée comme la clé de voûte de la transformation
structurelle en Afrique. Seul 5% des céréales consommées en Afrique proviennent du continent, ce qui indique un
marché important à conquérir en maîtrisant les systèmes de production et en investissant massivement dans les
infrastructures agricoles.
Les participants se sont accordés sur le fait qu’il n’y aura point de transformation structurelle sans une énergie de
qualité et au moindre coût. Cette question de l’énergie est d’autant plus importante que la demande ne cesse de
progresser dans un contexte de croissance économique assez soutenue (6,2% en moyenne annuelle) et de croît
démographique encore élevé. Le seul secteur public ne peut supporter les besoins du secteur, d’où la nécessité
d’impliquer le secteur privé à travers des PPP notamment.
Pour rappel, au regard des disparités (98% de taux d’accès à l’électricité en Afrique du Nord et 5 à 70% dans le
reste du continent), il a été recommandé de développer des pools énergétique (interconnexion de réseaux) pour
créer un véritable marché de l’électricité, qui se traduira par une réduction sensible des coûts.
En outre, la BAD milite pour la création d’un Fonds du cinquantenaire africain. Ce Fonds devrait aider à financer les
infrastructures viables dont la rentabilité serait avérée. Un appel serait lancé aux bailleurs de fonds, partenaires de
l’Afrique, pour appuyer ce Fonds.
Le ministre de l’Economie et des Finances a dans son allocution fait part des « immenses défis qui interpellent le
développement de l’Afrique et qui nécessitent la mobilisation de ressources financières colossales qui dépassent
largement les capacités de financement de la Banque Africaine de Développement ».
Il a en outre proposé que « les pays africains développent des stratégies innovantes et ingénieuses afin de
mobiliser des ressources, plus et mieux ».
Selon lui toujours, « la mobilisation des ressources, à travers le plein développement du partenariat public-privé et
le recours au cofinancement avec d’autres institutions financières multilatérales, pour concrétiser la Vision de
l’Afrique en 2022 et oeuvrer toujours à améliorer l’efficacité de notre institution bancaire, reste plus qu’urgente ».
En marge de ces Assemblées annuelles, M. KANE, ministre de l’Economie et des Finances a eu plusieurs séances de
travail bilatérales avec entre autres, Monsieur Hesman AL-WAQAYAN, Directeur Général Fonds Koweitien ; M. Andy
Baukol, Secrétaire Général du ministère des Finances des Etats Unis d’Amérique; le Directeur Général de la Banque
Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique ; une délégation du Trésor Français et de l’Agence Française
de Développement ; le haut Commissaire de l’OMVS et des représentants de banques commerciales tels que M.
Andrew Dell CEO HSBC Africa; Monsieur Matthieu Pigasse de Lazard et Frères, une Délégation de Standard
Chartered Bank, une délégation de Exim Bank Inde; M. Matthew Martin, Directeur de Debt Relief International (DRI)…
Ces assemblées annuelles qui se sont tenues en présence du Président de la République du Rwanda, Monsieur Paul
KAGAME et du Président de la République du Gabon Monsieur Ali Bongo Ondimba, se sont terminées avec la
décision de la tenue des prochaines assemblées et le retour du siège de la Banque Africaine de Développement à
Abidjan en Côte d’Ivoire après 10 ans de délocalisation en Tunisie.
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ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BANQUE AFRICAINE DEVELOPPEMENT, MARRAKECH, 30 – 31 MAI 2013
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, prône des stratégies innovantes et
ingénieuses pour une meilleure mobilisation de ressources
La 48ème Assemblée annuelle du Conseil des Gouverneurs de la BAD et la 39ème Assemblée annuelle du Conseil des
Gouverneurs du Fonds Africain de Développement (FAD) se sont conjointement tenues les 30 et 31 mai 2013 à
Marrakech, Royaume du Maroc.
Le Sénégal a été représenté par une délégation conduite par Monsieur Amadou KANE, ministre de l’Economie et des
Finances.
Ces assemblées qui avaient pour thème « la transformation structurelle de l’Afrique », ont inclus des séminaires de
haut niveau sur des questions d’actualité : le climat des affaires, l’énergie, le financement des infrastructures,
l’intégration économique, la croissance durable et inclusive, les ressources naturelles, etc. Elles ont également été
l’occasion pour lancer la facilité africaine de l’infrastructure et faire un plaidoyer fort pour que soient jetées les
bases d’un développement durable et inclusif par un engagement ferme à travers l’intégration régionale, la bonne
gouvernance et le financement des infrastructures.
Durant ces assemblées annuelles, il a été beaucoup question de la stratégie de la BAD pour la période 2013-2022
qui a retenu cinq priorités opérationnelles pour améliorer la qualité de la croissance économique en Afrique. Il s’agit
notamment du développement des infrastructures, des questions liées à l’intégration économique régionale, du
développement du secteur privé, de la gouvernance et la responsabilisation, et du renforcement des qualifications et
des technologies. Il a également été annoncé le retour de la croissance économique en Afrique : le continent a vu
son PIB doubler en 12 ans, soit la meilleure performance à travers le monde. Cependant, pour consolider les acquis
et aller de l’avant, la croissance doit être durable et inclusive (retombées ressenties par les populations), bâtie sur
une transformation structurelle et non sur la seule exploitation de ses ressources naturelles. Pour cela, le continent
doit tirer profit de la jeunesse de sa population (dividende démographique), faire le bond technologique, investir
dans les infrastructures et la connaissance (capital humain). Il a été aussi fait du rôle important que le secteur
privé a à jouer dans ce processus à côté des pouvoirs publics.
Ces assemblées ont aussi préconisé que l’agriculture soit considérée comme la clé de voûte de la transformation
structurelle en Afrique. Seul 5% des céréales consommées en Afrique proviennent du continent, ce qui indique un
marché important à conquérir en maîtrisant les systèmes de production et en investissant massivement dans les
infrastructures agricoles.
Les participants se sont accordés sur le fait qu’il n’y aura point de transformation structurelle sans une énergie de
qualité et au moindre coût. Cette question de l’énergie est d’autant plus importante que la demande ne cesse de
progresser dans un contexte de croissance économique assez soutenue (6,2% en moyenne annuelle) et de croît
démographique encore élevé. Le seul secteur public ne peut supporter les besoins du secteur, d’où la nécessité
d’impliquer le secteur privé à travers des PPP notamment.
Pour rappel, au regard des disparités (98% de taux d’accès à l’électricité en Afrique du Nord et 5 à 70% dans le
reste du continent), il a été recommandé de développer des pools énergétique (interconnexion de réseaux) pour
créer un véritable marché de l’électricité, qui se traduira par une réduction sensible des coûts.
En outre, la BAD milite pour la création d’un Fonds du cinquantenaire africain. Ce Fonds devrait aider à financer les
infrastructures viables dont la rentabilité serait avérée. Un appel serait lancé aux bailleurs de fonds, partenaires de
l’Afrique, pour appuyer ce Fonds.
Le ministre de l’Economie et des Finances a dans son allocution fait part des « immenses défis qui interpellent le
développement de l’Afrique et qui nécessitent la mobilisation de ressources financières colossales qui dépassent
largement les capacités de financement de la Banque Africaine de Développement ».
Il a en outre proposé que « les pays africains développent des stratégies innovantes et ingénieuses afin de
mobiliser des ressources, plus et mieux ».
Selon lui toujours, « la mobilisation des ressources, à travers le plein développement du partenariat public-privé et
le recours au cofinancement avec d’autres institutions financières multilatérales, pour concrétiser la Vision de
l’Afrique en 2022 et oeuvrer toujours à améliorer l’efficacité de notre institution bancaire, reste plus qu’urgente ».
En marge de ces Assemblées annuelles, M. KANE, ministre de l’Economie et des Finances a eu plusieurs séances de
travail bilatérales avec entre autres, Monsieur Hesman AL-WAQAYAN, Directeur Général Fonds Koweitien ; M. Andy
Baukol, Secrétaire Général du ministère des Finances des Etats Unis d’Amérique; le Directeur Général de la Banque
Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique ; une délégation du Trésor Français et de l’Agence Française
de Développement ; le haut Commissaire de l’OMVS et des représentants de banques commerciales tels que M.
Andrew Dell CEO HSBC Africa; Monsieur Matthieu Pigasse de Lazard et Frères, une Délégation de Standard
Chartered Bank, une délégation de Exim Bank Inde; M. Matthew Martin, Directeur de Debt Relief International (DRI)…
Ces assemblées annuelles qui se sont tenues en présence du Président de la République du Rwanda, Monsieur Paul
KAGAME et du Président de la République du Gabon Monsieur Ali Bongo Ondimba, se sont terminées avec la
décision de la tenue des prochaines assemblées et le retour du siège de la Banque Africaine de Développement à
Abidjan en Côte d’Ivoire après 10 ans de délocalisation en Tunisie.
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