La résolution marocaine contre l’autodafé du Saint Coran, les assemblées annuelles FMI/BM et les enjeux de la digitalisation sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
+L’Opinion+ écrit que le Maroc, en avant-garde du front arabo-musulman, a pris la communauté internationale à témoin et pesé de tout son poids pour faire adopter aux Nations Unies une Résolution « historique » qui condamne l’autodafé du Coran.
Ce texte, adopté à l’unanimité, responsabilise non seulement les pays scandinaves où l’islamophobie bat son plein, mais toute l’Europe où le discours de haine à l’encontre des musulmans prend des proportions inquiétantes sur fond de propagation contagieuse des idées de l’extrême droite, souligne l’éditorialiste.
“Cet acte ne relève nullement de la liberté d’expression, mais plutôt d’actions infâmes qui constituent un irrespect flagrant des minorités religieuses dans ces pays”, insiste-t-il.
“La liberté d’expression n’a jamais été une excuse pour offenser les gens dans leurs croyances religieuses”, fait-il remarquer.
+Le Matin+ écrit que tout est en bonne voie pour la tenue des assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), prévues a Marrakech du 9 au 15 octobre prochain. Mardi à la Chambre des conseillers, la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, a réaffirmé que les dispositions pour l’accueil de ces assemblées se poursuivaient à un «rythme très important».
Interpellée lors de la séance hebdomadaire de questions orales à la Chambre des conseillers, l’argentière du Royaume a souligné qu’un espace d’une superficie de 25 hectares est en train d’être aménagé pour abriter cet événement de grande envergure, outre la mobilisation complète des aéroports, des hôtels et des moyens de transport au niveau national et local.
Dans le détail, la ministre a fait savoir que jusqu’à la fin de la semaine dernière, près de 12.000 chambres d’hôtel avaient été réservées à Marrakech, précisant qu’il est prévu que le nombre total de participants à ces réunions atteigne 14.000, dont 4.500 membres de délégations officielles représentant 189 pays.
+L’Économiste+ relève que l’e-administration n’est pas qu’une « jolie expression marketing», mais bel et bien un outil de progrès et de croissance, notant que les grandes nations, qui ont compris son utilité, ont récolté des résultats fulgurants.
Pendant longtemps, au lieu de penser en termes modernes de transparence et de responsabilité, on a vu fleurir les idées de contrôle, d’autorisations préalables, de procédures à outrance, indique le journal, ajoutant que cet état de fait a renforcé l’intérêt de la corruption et les bénéfices de la connivence.
Avec la politique nationale de digitalisation, les choses devraient s’améliorer et toute demande doit transiter par une plateforme numérique, souligne-t-il, relevant que les pouvoirs publics donnent aujourd’hui le tempo avec la réactivation de ce dispositif.
HA/APA