La concurrence dans le marché des carburants et les grèves répétées des professeurs sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
Au sujet de la concurrence dans le marché des carburants, +Les Inspirations éco+ écrit que l’épilogue de l’affaire relative à la situation de la concurrence dans le secteur pétrolier fera certainement date, estimant que les rebondissements, dans ce long feuilleton, ont été si vivaces que l’accord conclu entre les opérateurs et le Conseil de la concurrence est susceptible d’apaiser la houle nourrie par la flambée des prix et le resserrement du pouvoir d’achat.
Les déclarations périodiques, ou encore la prochaine diffusion de lignes directives régissant le droit de la concurrence, sont salutaires pour que soit levé le diktat des opérateurs sur le marché, estime le quotidien.
Et quoique le montant des astreintes qui ont été exigées ne fasse pas consensus, le dénouement du dossier des pétroliers auprès du régulateur délivre un signal fort en matière de transparence et illustre le pouvoir acquis par le Conseil après l’entrée en vigueur des récentes dispositions législatives renforçant ses attributions, relève-t-il.
Évoquant les grèves répétées des professeurs, L’Économiste rapporte que les syndicats rencontrent aujourd’hui la commission ad hoc mise en place par le chef du gouvernement pour débloquer la situation avec les enseignants.
Face aux grèves répétées des professeurs, les parents d’élèves s’impatientent pour un dénouement permettant aux élèves de regagner leurs classes, fait savoir le journal.
Mais, si cette rencontre aboutit à une solution, les coordinations, ayant dirigé les manifestations sur le terrain, joueront-elles le jeu? se demande-t-il, estimant que cette question mérite d’être posée, vu la divergence des positions sur ce dossier.
Au fond, cette situation cristallise la crise de représentation que vivent les syndicats depuis quelques années, relève-t-il, soulignant l’importance majeure de lancer une véritable réflexion sur ce que requiert la fonction de représentation des travailleurs.
Sue le même registre, +L’Opinion+ écrit que pour mettre fin à la crise de l’enseignement public qui hypothèque l’avenir des élèves marocains, le chef du gouvernement s’est fixé un nouveau rendez-vous avec les syndicats, ce lundi, à même de trouver des solutions aux points litigieux du très contesté statut du personnel de l’éducation nationale.
Des concertations qui s’annoncent ardues vu le fossé abyssal entre la vision du gouvernement et celle du corps éducatif, notamment sur les mécanismes de gouvernance, mais également et surtout sur les modalités salariales, dont l’amélioration est le grand desideratum des enseignants, souligne la publication.
Le gouvernement n’a pas complètement fermé sa tirelire et les déclarations d’Akhannouch, lors de la dernière réunion de la majorité gouvernementale, apportent un souffle d’espoir, malgré la profonde crise de confiance entre les enseignants et les pouvoirs publics, note le journal.
Concernant les textes régulateurs, rien n’est encore tranché, puisque la mouture actuelle peut toujours être retirée ou perfectionnée via des décrets d’application, ajoute-t-il.
HA/APA