Vingt-ans après, une oeuvre cinématographique marocaine remporte l’Etoile d’Or du Festival internatyional du film de Marrakech.
Le film marocain « La mère de tous les mensonges » d’Asmae El Moudir a remporté, samedi, l’Etoile d’or du 20e Festival international du film de Marrakech (FIFM). C’est pour la première fois de l’histoire du Festival de Marrakech qu’ un film marocain s’adjuge le sacre.
Le film raconte l’histoire d’une jeune cinéaste, Asmae El Moudir, qui a entrepris un voyage cinématographique personnel pour dévoiler les mensonges qui ont tissé les liens de sa famille. À l’aide d’une maquette minutieuse reconstituant le quartier de son enfance et de figurines représentant chacun de ses proches, elle revisite son histoire, déclenchant une exploration profonde des blessures enfouies de tout un peuple. Dans « La Mère de Tous les Mensonges », l’Histoire oubliée du Maroc se dévoile à travers un regard intime et révélateur.
L’autre film marocain participant à la compétition du festival: «Les Meutes» de Kamal Lazraq, se voit attribuer le prix du jury ex-aequo avec « Bye Bye Tibériade » de Lina Soualem (Palestine).
Ces trois films primés sont issus des “Ateliers de l’Atlas”, le programme industrie du Festival créé en 2018..
Le jury a également a décerné le prix de la mise en scène à Ramata – Toulaye Sy pour son film « Banel & Adama » (Sénégal).
Le prix d’interprétation féminine est revenu à Asja Zara Lagumdzija pour son rôle dans “Excursion” de Una Gunjak (Bosnie). Quant au prix d’interprétation masculine, il a été remporté par Doga Karakas pour son rôle dans “Dormitory” de Nehir Tuna (Turquie).
Pour cette 20ème édition, le jury a été présidé par l’actrice et productrice américaine Jessica Chastain. Il comprend également l’actrice franco-iranienne Zar Amir, la comédienne française Camille Cottin, l’acteur et réalisateur australien Joel Edgerton, la réalisatrice britannique Joanna Hogg, la réalisatrice américaine Dee Rees, le réalisateur suédois d’origine égyptienne Tarek Saleh, l’acteur suédois Alexander Skarsgård et l’écrivaine franco – marocaine Leïla Slimani.
HA/APA