L’intégrité territoriale du Royaume, la révision du Code de la famille et les meilleurs athlètes masculins africains de l’année 2023, sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce vendredi.
+L’Opinion+ écrit que la signature de la Déclaration tripartite entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël a gravé dans le marbre la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, tout en inaugurant une série d’accords dont les répercussions politiques, économiques et militaires sont aujourd’hui palpables.
Le quotidien souligne qu’une année après leur signature, ces accords ont produit un véritable effet domino sur la scène internationale en faveur de la marocanité du Sahara, notant qu’ il y eut d’abord l’Allemagne, suivie de l’Espagne, deux pays qui furent les premiers à contester la décision de Trump, mais qui se tiennent désormais aux côtés du Royaume.
Côté économique, les investissements américains au Maroc explosent, dépassant les 7 milliards de dirhams, alors qu’il y a trois ans, ils ne dépassaient pas les centaines de millions de dirhams, constate-t-il.
La coopération militaire a monté de plusieurs crans, comme en témoignent la montée en régime des exercices militaires African Lion qui se déroulent dans notre Sahara, poursuit l’auteur de l’article, relevant que l’accord sur les lance-roquettes HIMARS a fait du Royaume le premier pays africain à se doter du «game changer» de l’Artillerie américaine.
Cette lame de fond s’est suivie de plusieurs initiatives de soutien et d’adhésion à la proposition marocaine d’autonomie pour les provinces sahariennes et qui, très probablement, évolueraient dans le bon sens, fait-il observer.
Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que près de 20 ans plus tard, la Moudawana (staut personnel) traîne de gros dysfonctionnements, aplatissant contre le mur des résistances les objectifs de la révolution du Code de la famille.
C’est pour cela que le Roi Mohammed VI a appelé en septembre dernier à la révision du Code de la famille, assortie d’une préparation, de manière collective et collégiale, souligne le journal, notant que depuis, réunions, colloques, plaidoyers, assises et auditions s’enchaînent pour prendre le pouls d’une société qui change à grande vitesse.
Le chantier est stratégique car la famille est la cellule de base de la société, insiste-t-elle, notant qu’«être de son temps et dans son époque» implique surtout une lecture intelligente et audacieuse de ce texte.
Au registre sportif, +Le Matin+ rapporte que le champion olympique et du monde marocain Soufiane El Bakkali a été désigné deuxième meilleur athlète masculin de l’année 2023.
Soufiane El Bakkali a été sacré, en août dernier à Budapest, champion du monde pour la deuxième fois consécutive. « Soufiane El Bakkali a maintenu son impressionnante régularité encore en 2023 et est resté invaincu lors des cinq finales de steeple qu’il a disputées », indique la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), ajoutant qu’il a amélioré cette année son record personnel sur la distance en 7min 56sec 68/100è.
Dans ce classement, le champion marocain a été devancé par le Kényan Kelvin Kiptum, vainqueur du marathon de Berlin cette année et détenteur du record du monde du marathon. La troisième place est revenue au Burkinabè Hugues Fabrice Zango (triple saut) qui a offert à son pays son premier titre de champion du monde, à Budapest, après avoir remporté sa première médaille olympique deux ans plus tôt.
HA/APA