La campagne électorale démarre samedi 9 mars à 00 heure.
Les Sénégalais se rendront aux urnes le 24 mars pour élire leur cinquième président après que le Conseil constitutionnel et le chef de l’Etat se sont accordés autour de cette date pour la tenue de la Présidentielle. Ces décisions de la haute juridiction et Macky Sall sont bien appréciées par les partenaires du Sénégal.
Dans un communiqué parvenu à APA vendredi 8 mars, l’Union européenne considère qu’« elles mettent ainsi fin à une période d’incertitude tout en démontrant la vitalité et la résilience des institutions et de l’État de droit au Sénégal ». Ainsi, L’UE « se félicite que les citoyens sénégalais puissent ainsi choisir leurs dirigeants politiques par la voie électorale dans les délais impartis », appelant « tous les acteurs institutionnels, politiques et de la société civile à s’engager en faveur d’une campagne électorale pacifique, pour la tenue d’élections crédibles et transparentes dans le respect des droits et libertés fondamentaux»
Pour finir, L’UE assure qu’elle «poursuivra son appui au processus électoral notamment à travers sa mission d’observation électorale, comme le Sénégal l’y avait invité».
Mardi 5 mars, le Conseil constitutionnel a rejeté les conclusions du Dialogue national proposant la date du 2 juin pour l’élection présidentielle, fixant plutôt le scrutin au 31 mars. Les sept sages ont aussi rappelé que seuls les 19 candidats retenus participeront à l’élection, soulignant que le mandat du président en exercice ne peut être prolongé au-delà du 2 avril. Le même jour, le président Sall a convoqué le corps électoral pour le 24 mars, une décision soutenue jeudi 7 mars par le Conseil constitutionnel, précisant que la convocation du collège électoral relève des prérogatives du chef de l’État qui a pris un décret fixant la campagne électorale du samedi 9 mars à 00 heure au vendredi 22 mars à minuit.
AC/APA