Le Maroc obtient de la Banque mondiale un financement de 350 M$ en faveur du programme d’appui à la mise en œuvre de la réforme des Etablissements et entreprises publics.
Le Maroc a signé un accord de financement de 350 millions de dollars avec la Banque mondiale pour soutenir la réforme des établissements et entreprises publics (EEP). Cet accord a été conclu jeudi à Rabat par Nadia Fettah, ministre marocaine de l’Économie et des Finances, et Jesko Hentschel, directeur du département Maghreb et Malte de la Banque mondiale.
Lors de la cérémonie de signature, Mme Fettah a insisté sur l’importance de cet accord, soulignant qu’il renforce les relations de coopération entre le Maroc et la Banque mondiale. Ce financement vise à soutenir le processus de réforme des EEP, en conformité avec les orientations royales. Cette réforme est encadrée par la loi-cadre n°50-21 relative à la réforme des EEP et la loi n°82-20 portant création de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des EEP (ANGSPE), selon un communiqué du ministère marocain de l’Économie et des Finances.
L’accord fait suite à l’approbation par le Conseil des ministres, présidé par le Roi Mohammed VI, le 1er juin 2024, des orientations stratégiques de la politique actionnariale de l’État. Cette politique constitue un des piliers de la réforme du secteur des EEP, visant à reconfigurer et à améliorer la performance et la gouvernance du portefeuille public, tout en encourageant la participation du secteur privé dans les investissements.
Le programme soutenu par ce financement de la Banque mondiale est ambitieux. Il vise à renforcer les fonctions actionnariales de l’État et le cadre de gouvernance des EEP, à redimensionner le portefeuille public et à promouvoir la neutralité concurrentielle, ainsi qu’à améliorer le suivi des performances des EEP, y compris en matière d’impacts climatiques.
La mise en œuvre de ce programme s’étendra sur cinq ans et sera assurée par l’ANGSPE et la Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP), en collaboration avec toutes les parties prenantes concernées.
La cérémonie a également réuni le président du Conseil de la Concurrence, le directeur général de l’ANGSPE, le directeur des entreprises publiques et de la privatisation, ainsi que de hauts responsables du ministère de l’Économie et des Finances.
MN/ac/Sf/APA