En marge de leur Assemblée générale consacrée, entre autres, au rôle de la justice dans la lutte contre le crime environnemental, l’Association des procureurs africains (APA), a porté le Maroc à la présidence du Secrétariat général.
L’Assemblée générale de l’APA tenue à Marrakech a marqué une étape significative pour le Maroc, avec la validation de la mise en place du siège permanent de l’APA sur son territoire. Le Comité exécutif de l’APA a également élu à la présidence de l’association, pour un mandat de deux ans renouvelable, le Kenya qui y succède ainsi à l’Égypte. La gestion de la trésorerie a, quant à elle, été confiée à la Zambie.
Ces décisions ont été prises en présence de plusieurs dignitaires, dont le Procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du Ministère public, El Hassan Daki, et le président sortant de l’APA, Mohamed Chaouki. Étaient également présents les présidents de ministères publics de divers pays africains.
Le 17ème Congrès de l’APA, qui se déroulera jusqu’au 12 juillet, a débuté par l’examen et l’adoption des résolutions issues de la réunion du Comité exécutif, visant à améliorer les performances des ministères publics à l’échelle continentale et à renforcer leur coopération.
Parmi les principales activités prévues, un séminaire international aura lieu les 11 et 12 juillet, sur le thème « Le rôle de la justice dans la lutte contre le crime environnemental ». Ce séminaire comprendra plusieurs sessions dédiées à des sujets tels que « le cadre juridique national et international de la protection de l’environnement », « les bonnes pratiques dans la lutte contre le crime environnemental » et « le rôle de la justice dans la protection de l’environnement ».
Ce congrès rassemble 88 participants, dont des procureurs et des magistrats du ministère public de 34 pays africains, ainsi que des représentants et experts de plusieurs organisations et instances internationales, telles que l’Organisation internationale pour les migrations, le Réseau européen des agences pour l’environnement, le Conseil de l’Europe, l’Association internationale des procureurs, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, et le Tribunal administratif de l’Union africaine.
MN/Sf/APA