Avec la loi des finances 2025, le gouvernement d’Aziz Akhannouch a lancé des initiatives pour revitaliser l’économie, incluant le soutien aux PME, des investissements dans les infrastructures et des réformes pour améliorer le climat des affaires.
Le Conseil de gouvernement marocain se réunira ce mercredi sous la présidence du Premier ministre Aziz Akhannouch pour entamer la planification de la loi de finances pour l’année 2025. Cette réunion, rapportée par l’agence de presse étatique MAP, marque le début d’un processus crucial pour l’économie du pays. La séance de mercredi sera principalement axée sur la planification financière.
Le ministère des Finances fournira un aperçu détaillé du budget actuel de l’État ainsi que de l’état d’avancement du Projet de loi de finances (PLF) 2025. Sur cette base, les discussions porteront sur les points clés du prochain budget de l’État, incluant les prévisions financières pour les années 2025 à 2027.
En plus de la planification budgétaire, quatre décrets figurent à l’ordre du jour du Conseil de gouvernement, ainsi que plusieurs décisions relatives au personnel. Ces mesures visent à renforcer l’efficacité administrative et à garantir une gestion optimale des ressources humaines au sein de l’administration publique.
Prévisions financières pour 2025-2027
Le nouveau budget de l’État doit être finalisé et disponible d’ici octobre. Avant cela, il devra obtenir l’approbation du Conseil des Ministres et du Roi Mohammed VI. Le processus de transformation du budget en loi de finances suit des lignes directrices claires. Tous les ministères doivent présenter leurs besoins financiers au ministère de l’Économie et des Finances ainsi qu’au chef du gouvernement.
Ces propositions seront ensuite coordonnées avec les commissions spécialisées du Parlement et de la Chambre des représentants. Les délibérations sur le budget de l’État sont traditionnellement l’occasion pour l’opposition de critiquer le gouvernement. Ces débats, souvent houleux, portent sur les allocations budgétaires et les objectifs socio-économiques poursuivis par le gouvernement. Cette année, une attention particulière sera accordée aux mesures visant à lutter contre le chômage croissant, notamment parmi les jeunes.
Le Maroc, comme de nombreux pays, fait face à des défis économiques importants. La pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur l’économie nationale, exacerbant divers problèmes. Le gouvernement est donc sous pression pour présenter un budget qui non seulement stimule la croissance économique, mais qui répond également aux besoins urgents de la population.
Cependant, le gouvernement d’Aziz Akhannouch a déjà lancé plusieurs initiatives pour revitaliser l’économie. Parmi celles-ci, on trouve des programmes de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME), des investissements dans les infrastructures et des réformes visant à améliorer le climat des affaires. Le PLF 2025 devrait refléter ces priorités, avec des allocations budgétaires spécifiques pour chaque secteur.
MN/Sf/ac/APA