Le gouvernement nigérian a sollicité un prêt de 500 millions de dollars auprès de la Banque mondiale afin d’améliorer la sécurité des barrages et la gestion des ressources en eau dans le pays.
Le prêt de 500 millions de dollars que cherche le Nigéria auprès de la Banque mondiale devrait permettre de relever les défis de la sécurité de l’eau dans le pays et de stimuler la productivité agricole grâce au projet SPIN (Sustainable Power and Irrigation for Nigéria).
Selon le document d’information de la Banque mondiale relatif au projet proposé, publié lundi sur son site web, le projet SPIN se concentre sur quatre domaines essentiels : le renforcement institutionnel et le développement des capacités, la modernisation de l’irrigation, l’amélioration de l’exploitation et de la sécurité des barrages, ainsi que la gestion du projet. La date d’approbation proposée pour le projet SPIN est le 26 septembre 2024.
Ce domaine renforcera les institutions fédérales et étatiques responsables de la gestion des ressources en eau. Il comprend l’élaboration de directives nationales sur la sécurité des barrages, la formation à la gestion des ressources en eau et de l’irrigation, ainsi que la création d’un plan directeur global pour l’hydroélectricité.
« Le Nigeria est confronté à des défis en matière de sécurité de l’eau, qui ont un impact sur la disponibilité de l’eau pour la production d’eau potable, d’énergie et de nourriture, et qui sont de plus en plus exacerbés par le changement climatique, mettant en péril les moyens de subsistance et le développement économique. L’exploitation, le stockage de l’eau et la sécurité des barrages sont essentielles à l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation de ses effets au Nigéria. C’est une condition préalable à l’amélioration de la gestion de l’eau pour l’approvisionnement en eau, l’irrigation et la production d’énergie hydroélectrique, et cela offre une protection contre les inondations et les sécheresses », indique le document cité par les médias locaux. Le document ajoute que le Nigéria compte plus de 400 barrages, dont le stockage total combiné est estimé à 59 milliards de mètres cubes.
GIK/lb/Sf/te/APA