L’armée régulière est sortie vainqueur, ce week-end, d’âpres combats avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) soutenu par des militaires soudanais.
Les armes crépitent toujours en Ethiopie. Une colonne de près de 6000 soldats tigréens et soudanais s’est battue samedi contre les militaires éthiopiens. Selon Addis-Abeba qui a utilisé l’artillerie lourde, 40 ennemis ont été neutralisés lors de ces affrontements ayant duré sept heures.
Rédacteur en chef du journal Armed Forces, le lieutenant-colonel Ibrahim Al-Houri a déclaré que « l’armée soudanaise a perdu six éléments à Al-Fashqa ». Ces décès portent à 90 le nombre de soldats soudanais tués, depuis avril 2020, dans le différend frontalier avec l’Ethiopie.
L’armée éthiopienne tente de se repositionner à Al-Fashqa. Profitant de l’éclatement du conflit au Tigré, les troupes soudanaises avaient consolidé leur présence dans cette zone agricole que se disputent les deux pays.
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