La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a évoqué mardi les conditions avant la tenue de l’élection du président de l’organisation, lors d’une conférence de presse.
« Pour que nous ayons les élections, au 31 décembre 2021, la première condition, c’est que nous ayons terminé notre mission d’assainissement des comptes » de la FIF récemment audités par un Cabinet d’expertise comptable, a déclaré Mme Dao Gabala.
Secondo, la présidente du Comité de normalisation de la FIF, a relevé que la mission de révision des textes et statuts de la FIF devrait être également terminée et que ces textes aient été validés par les clubs, en Assemblée générale.
Les textes, qui devraient être soumis à la CAF et à la FIFA ont été « déjà validés (mais), il faut qu’on ait reçu la dernière version. Nous avons explosé le délai, ce qui est sûr des élections (visées) le 20 décembre, alors qu’ on a pas encore évalué les textes, ce n’est pas possible », a-t-elle dit.
Le professeur Martin Bléou, membre du Comité de normalisation de la FIF, a soutenu que la normalisation doit permettre de réviser les textes qui ont montré leurs limites, lors de l’élection du président de l’organisation.
De ce fait, le Comité de normalisation attend l’échéance des textes et statuts, et le quitus de l’Assemblée générale du monde du football, avant le passage aux élections des différents dirigeants de la FIF.
« Sortons du fétichisme des dates », a lancé Mme Dao Gabala, avant d’ajouter « la fin de notre mission dépend de ceux qui nous ont envoyé, mais aussi de la résolution d’un certain nombre d’équations qui nous ont été demandées ».
Elle a évoqué la gouvernance financière, la question juridique et ensuite la tenue d’élections transparentes. Le Comité s’engage à accomplir cette mission, dont tout ne dépend pas de lui, mais aussi d’acteurs extérieurs.
Concernant l’audit des comptes de la FIF, Mme Dao Gabala a fait savoir que le contrôle révèle « un état de délabrement du système comptable, le contrat Jean-Marc Guillou (ex-entraîneur des Éléphants) ».
En outre, la présidente du Comité a noté que « des paiements effectués sans facture à une société et des décaissements non autorisés, c’est-à-dire des personnes qui n’avaient plus le pouvoir d’engager, ont fait délaisser plus d’une centaine de millions de francs ».
« Nous allons réaliser notre mission parce que cela y va de l’intérêt du football ivoirien », a assuré la présidente du Comité de normalisation de la FIF, promettant que son staff « va travailler en toute impartialité ».
AP/ls/APA