Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte, l’attachement des Marocains à l’histoire, la suppression progressive de l’IS, la conférence de Paris sur la Libye, la réforme de la législation sur les professions d’avocat et le commerce interafricain sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.
Abordant le discours royal du 46ème anniversaire de la Marche Verte, +Finances News Hebdo+ écrit que les « mots transparents », « qui ne souffrent d’aucune ambiguïté », utilisés dans le discours de la Marche verte, confirment « l’intransigeance » du Royaume autour de la marocanité du Sahara, qui « ne peut faire ni l’objet de compromis ni être sujette à un quelconque marchandage ».
Ceux qui croyaient le contraire « se trompent lourdement » et « doivent convoquer leur bon sens » pour se résoudre définitivement à « faire leur cette vérité historique », afin de mettre fin à « cette farce trop longtemps entretenue » par les ennemis du Royaume, note-t-il.
Pour +La Nouvelle Tribune+, le discours royal a réitéré « avec force » les principaux axes qui constituent la clé de voûte de notre position nationale sur la marocanité du Sahara.
En cette occasion, le Souverain n’a pas manqué de rappeler les constantes de la position marocaine depuis 1975 sur cette question fondamentale pour tous les Marocains, relève l’hebdomadaire, soulignant que les constats « dénotent de la démarche pacifique et volontaire » du Maroc dans le règlement de ce conflit, artificiellement entretenu par les ennemis de la cause nationale.
De même, ce discours vient à point nommé rappeler à qui veut bien l’entendre, que les « velléités guerrières » et la « surenchère verbale » des ennemis de la cause nationale qu’est le Sahara marocain, seront « systématiquement » confrontés à une « démarche marocaine réfléchie, mature et pacifiste, mais sans concession », ajoute-t-il.
+Challenge+, qui revient sur l’attachement des Marocains à l’histoire, relève que cet attachement national n’est ni un « narcissisme historique », ni un « nationalisme exacerbé » comme certains veulent le qualifier, notant que les commémorations des événements historiques « peuvent être instrumentalisées, c’est un fait, mais elles rassurent sur le devenir commun ».
Néanmoins, cette solidarité de la marocanité et cet enracinement de l’attachement national ne sont pas une assurance tout risque, prévient le journal, soulignant l’impératif de perpétuer la fierté nationale en inculquant l’histoire aux élèves et réduisant les déficits sociaux, qui minent la cohésion sociale.
+La Vie Éco+ relève que le projet de loi de finances (PLF) pour 2022 ambitionne, par la mesure de suppression de la progressivité des taux du barème de l’impôt sur les sociétés, de mobiliser le plein potentiel fiscal. Cette mesure qui ne fait pas l’unanimité chez les professionnels et les experts du domaine devrait drainer davantage de recettes fiscales, lesquelles serviront pour atteindre les objectifs fixés par la loi cadre 69-19 portant réforme fiscale.
Il s’agit, entre autres, du financement des politiques publiques, du développement économique, de l’inclusion sociale, ainsi que de la distribution efficace et la réduction des inégalités. Pour ce faire, le PLF 2022 propose une alternative consistant à développer un mode de calcul selon des taux professionnels. L’objectif est clair: assurer la convergence progressive vers un taux professionnel unifié en matière d’IS.
+Le Matin+ rapporet que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita représente le Roi Mohammed VI aux travaux de la Conférence internationale sur la Libye tenue vendredi à Paris. L’objectif de cette Conférence sera d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu, selon un communiqué de la présidence française.
La participation du Maroc à cette conférence internationale s’inscrit dans le prolongement de son soutien aux efforts visant à rapprocher les différents points de vue des parties libyennes en vue d’instaurer la paix, la concorde et la stabilité de ce pays maghrébin frère.
+Al Massae+ fait savoir que le ministère de la Justice va bientôt réformer la législation sur les professions d’avocat. Un vaste chantier législatif sera lancé pour revoir les lois réglementant l’exercice des professions d’avocat, de notaire, d’huissier de justice, d’expert judiciaire et de traducteur agréé près les juridictions, a annoncé le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi.
Cette réforme concerne la modernisation des mécanismes de la justice pénale et le renforcement des moyens de lutte contre la criminalité, à travers les projets de révision du Code pénal et du Code de procédure pénale, la création de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des fonds et biens saisis et confisqués et le projet du code des droits de l’enfant, a souligné le ministre, cité par le quotidien.
+Assaharaa Al Maghribia+ indique que l’ambassadeur du Maroc au Kenya, Mokhtar Ghambou, a appelé, jeudi à Nairobi, à travailler de concert pour transformer les frontières entre les pays africains en des passerelles de solidarité et de coopération panafricaines.
Intervenant lors d’une Conférence internationale sur le commerce en Afrique (Africa Trade Conference 2021), le diplomate marocain a fait savoir que le Royaume, qui reste très attaché à la concrétisation de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a déjà commencé la mise en place d’outils et de structures nécessaires à sa réalisation.
« Le Maroc jouit d’une position géographique stratégique qui en fait un pays très attractif pour les puissances économiques. Il forme un pont entre le Moyen-Orient et l’Amérique et entre l’Afrique et l’Europe », a noté Ghambou qui prenait part à un panel sur « les opportunités des communautés économiques régionales africaines », rapporte le journal.
HA/APA