Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur la conciliation entre santé et économie et la nouvelle pensée économique.
+Al Bayane+ écrit qu’après avoir mis le paquet sur le choix de la santé sur celle de l’économie, le Maroc semble bien être contraint à concilier les deux options, notant que le Royaume compte parmi les pays les plus « maîtrisants » de la pandémie.
Seulement, il s’obstine à verrouiller son ciel au moment où son entourage a rouvert les frontières aux multiples échanges, poursuit le quotidien, faisant savoir que presque la totalité des partenaires serait favorable à la reprise de ses flux touristiques dans nos destinations.
A présent, le tourisme dans sa globalité (hôtellerie, restauration, agence de voyage, transport, location de voiture, artisanat…) endure le calvaire de l’exclusion du manque de fonds public pour assurer sa survie, déplore-t-il, soulignant que l’Etat est de son devoir de réagir… car c’est de l’économie du pays, mais surtout de la santé sociale dont il est question !
En quoi un déficit de 7% serait-il alarmant s’il a servi réellement, à travers l’investissement ou la commande publique, à créer de la valeur et des emplois ?, s’interroge pour sa part +Aujourd’hui le Maroc+, estimant qu’à la fin de l’année 2020, l’économie nationale enregistrera à coup sûr une décroissance à l’instar de l’économie mondiale.
« Si une croissance, même forte, réalisée pendant plusieurs années de suite, ne se traduit pas pour un pays par une solidité des fondamentaux de manière durable, elle reste finalement une croissance au sens financier et comptable du terme mais certainement pas économique », explique le journal.
Comme pour l’industrie, les services et bien d’autres secteurs d’activité, l’après- Covid-19 sera incontestablement marqué aussi par la refondation des paradigmes de la pensée et de la politique économiques, conclut-il.
+Libération+ rapporte que les recettes voyages ont atteint en 2019 un record de 78,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), après celui enregistré une année auparavant à 73 milliards DH, selon l’Office des changes.
Une ventilation géographique de ces recettes fait ressortir que la France a occupé en 2019 la première place en tant que pays émetteur de recettes voyages avec 25,7 milliards de dirhams, soit une part de 32,6%, fait savoir l’Office dans son rapport annuel sur la Balance des paiements et Position extérieure globale du Maroc, cité par la publication
Arrivent ensuite l’Espagne avec 6,68 milliards DH, puis le Royaume Uni (6,31 milliards DH), relève le rapport, notant que l’Arabie Saoudite est le premier pays arabe émetteur de recettes voyages (2,78 milliards DH).
HA/APA