Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à l’initiative royale de la lutte contre le Covid-19, le traitement par la chloroquine, ainsi que les effets de cette pandémie sur l’économie et sur les industries culturelles.
Revenant sur l’initiative de SM le Roi d’unir les efforts des pays africains pour contrer la pandémie du coronavirus, Bayane Al Yaoum écrit qu’il ne s’agit pas d’une simple action diplomatique ni d’une compassion passagère mais d’une décision importante.
Cette initiative illustre parfaitement l’implication royale dans la résolution des problématiques et des préoccupations de l’Afrique ainsi que sa confiance dans les capacités, les aspirations et les compétences des populations africaines, explique la publication, notant que cette approche confirme une grande sagesse et un fort esprit solidaire qui prend à cœur la santé des populations et la sécurités des pays.
Sous le titre « Bonne nouvelle », Aujourd’hui le Maroc relève que certains secteurs s’en sortent plutôt bien malgré la conjoncture actuelle découlant de la propagation de la pandémie du coronavirus.
C’est une bonne nouvelle car le maintien de ces activités veut dire que le système économique n’est pas entièrement paralysé et que beaucoup d’emplois sont préservés, relève le journal, indiquant que la nouvelle vague de mesures annoncées par le Comité de veille économique, mardi dernier, va permettre d’amortir le choc encore plus pour un certain nombre d’entreprises fortement impactées.
L’Opinion écrit que s’il y a un marqueur qui intéresse au plus haut point le grand public, davantage même que celui relatif aux décès, c’est bien le nombre des guérisons.
« En plus d’être un excellent vecteur d’optimisme quant à nos capacités de vaincre le virus, le nombre des guérisons qui enregistre depuis quelques jours une nette progression par rapport à celui des morts, est interprété comme une confirmation de la validité des choix du Maroc en matière de traitement de la maladie », commente le quotidien.
Serait-ce le signe d’une efficacité incontestable du traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine officialisé par les autorités sanitaires le 23 mars? L’avenir proche nous le dira!, s’nterroge-t-il.
La même pubication prévient que « les industries culturelles sont frappées au cœur », notant que la production cinématographique est à l’arrêt. Plus aucun projet de film n’est en cours de tournage.
« Le bruit des machines d’imprimerie ne se fait plus entendre. Plus aucun livre, aucune publication n’est en production », fait-il remarquer, ajoutant que les festivals de musique, comme Mawazine, Timitar et Gnawa, se feront regretter, probablement, du moins cette année par leurs dizaines de milliers de spectateurs.
Pour sa part, Al Ahdath Al Maghribia fait savior qu’à cause du Coronavirus, 808.000 salariés sont en arrêt de travail. Sur 216.000 entreprises affiliées à la CNSS, près de 132.000 ont été impactées par la pandémie du coronavirus, a fait savoir le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amkraz. Le ministre qui présentait, devant la commission des affaires sociales et culturelles à la Chambre des conseillers, le projet de loi relatif à l’instauration de mesures exceptionnelles au profit des employeurs affiliés à la CNSS et leurs employés, a affirmé que les salariés qui se trouvent en arrêt de travail sont au nombre de 808.000, soit 31% des salariés du privé.
HA/APA