Les journaux burkinabè de ce jeudi évoquent la suspension poussiéreuse observée depuis la veille à Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par la pandémie du coronavirus ou Covid-19.
«Salons de coiffure en temps de Covid-19: les Burkinabè n’ont pas la tête aux cheveux», affiche à sa Une, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.
Selon le journal, «habituellement, les salons de coiffure sont bondés de monde les week-ends et les veilles de fêtes», ajoutant que ce 11 avril, veille de la fête Pascale, le constat était tout autre, car, justifie-t-il, «la pandémie du Covid-19 qui tue par millier dans le monde entier et qui depuis le 9 mars 2020 sévit au Burkina».
Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, à travers sa rubrique ‘’L’autre regard’’, parle de «l’autre mesure barrière à prendre», évoquant la question de la gestion de la chose publique au Burkina Faso.
Le commentateur pose la question de savoir si «la lutte contre la pandémie du coronavirus serait-elle en train de révéler une crise de confiance entre gouvernants et gouvernés sur la gestion de la chose publique au Burkina ?».
Pour lui, les commentaires des activistes sur les réseaux sociaux ou des citoyens dans les émissions interactives, induisent une réponse par l’affirmative à cette interrogation.
Toujours à propos de Covid-19, Sidwaya titre : «Covid-19 au Burkina Faso: 14 nouveaux cas confirmés, 49 guérisons et 2 décès à la date du 14 avril».
Le même journal arbore: «Météorologie: Ouagadougou dans un nuage de poussière», informant que le Burkina Faso est sous une couche de poussière venue du Sahara depuis, hier mercredi 15 avril 2020.
Et de souligner qu’il était difficile de circuler sur les grandes voies de Ouagadougou, au point qu’il fallait redoubler de vigilance pour éviter d’éventuels accidents.
A ce sujet, Le Pays (privé) fait observer que concernant cette suspension poussiéreuse, «une amélioration (est) attendue aujourd’hui et demain».
Le confrère explique que selon l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), cette nappe de poussière qui provient du Mali, persistera pendant 48 heures et affectera la visibilité par endroits.
ALK/te/APA