Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), a condamné mercredi l’utilisation frauduleuse de son nom, dénonçant un texte présenté comme les statuts d’un projet d’une organisation de presse numérique dans lequel la faîtière est citée.
« Un texte présenté comme les statuts d’un projet d’association dénommée Presse numérique de Côte d’Ivoire (PNCI) circule sur les réseaux sociaux », indique dans un communiqué le REPPRELCI qui « note avec grand étonnement que son nom y est cité» comme membre d’une instance de cette association.
Le REPPRELCI, faîtière historique des acteurs de productions numériques en Côte d’Ivoire « condamne avec fermeté l’utilisation frauduleuse de son nom et se réserve le droit de porter plainte devant les juridictions compétentes », prévient le communiqué signé de son président, Lassina Sermé.
Dans ce communiqué, le bureau exécutif du REPPRELCI, organisation totalisant 14 ans d’existence et « faîtière des acteurs des médias numériques de Côte d’Ivoire dans leur diversité, tient à informer les autorités publiques, les organisations professionnelles des médias, les chancelleries, les organisations internationales, ses partenaires ainsi que tous ses membres qu’il n’est ni de près ni de loin mêlé à ce projet dont il ne connaît pas les objectifs ».
Sur Facebook, un membre du précédent bureau du REPPRELCI, Joël Nianzou, est présenté comme le président de Presse numérique de Côte d’Ivoire (PNCI). Et ce, à la grande surprise de plusieurs acteurs du secteur de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Une association qui prête à confusion avec le REPPRELCI.
AP/APA