Les effets du Coronavirus au Maroc et la croissance économique sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce jeudi.
+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le bilan des personnes infectées au Maroc augmente, précisant que tous les cas enregistrés au Maroc sont venus de l’étranger.
Pourtant, les autorités ont mis en place, voilà quelques semaines, un dispositif de contrôle. Un mécanisme qui n’a pas réussi, cependant, à détecter les cas de contamination très tôt, fait observer la publication, estimant qu’aujourd’hui, « il ne faut pas hésiter à prendre des mesures importantes pour éviter le pire dans les jours à venir ».
Évoquant la fermeture des aéroports dans certains pays, le journal souligne que les mesures de contrôle doivent être renforcées davantage, pour éviter que des cas supplémentaires ne passent entre les mailles du filet dans le futur.
Au sujet de la croissance économique, +L’Economiste+ affirme ainsi, que « les conséquences économiques du coronavirus et l’impact de la sécheresse se feront sentir sur la croissance».
Le journal assure que le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui annoncera l’actualisation de sa prévision au mois d’avril, a d’ores et déjà prévenu que le pronostic serait revu à la baisse. On passe des 3,5% annoncés en janvier à moins de 2%, soit le plus bas niveau observé au cours des vingt dernières années. Le quotidien recommande de profiter de cette crise pour lancer des réformes structurelles.
La publication note que ce pecissimisme du HCP est partagé par le Centre Marocain de Conjoncture qui va même plus loin, puisqu’il prévoit maintenant une croissance de 1,5% au maximum alors qu’il tablait sur 4,5% pour 2020. Il ne reste plus que les prévisions de la Banque centrale pour boucler la boucle. Selon le journal, elle devrait les livrer mardi 17 mars, à l’occasion de la réunion de son conseil.
Le quotidien attribue ces prévisions à l’impact des conditions climatiques défavorables et à la conjoncture internationale imposée par le coronavirus. Le Maroc, qui enregistre pour la deuxième année consécutive un déficit de pluviométrie, avec un recul de la production céréalière, risque également d’être impacté par l’effet du coronavirus, même si la facture énergétique devrait s’alléger avec la baisse des cours du pétrole.
HA/APA