Pour sortir de la pauvreté, l’Afrique doit s’inspirer de l’œuvre du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, selon le professeur Mamadou Gaye, expert en développement territorial.
« L’Afrique a besoin, pour sortir de la pauvreté et de l’exclusion, de s’abreuver de la source de lumière intarissable qu’est Cheikhoul Khadim. Les relations entre le spirituel et le temporel permettent ainsi d’accompagner la transmission d’éléments fondamentaux dans une dynamique innovante de communication territoriale autour de ce que nous sommes et ce que nous détenons », a dit le professeur Gaye.
Il s’exprimait, dimanche à Dakar, en marge d’une conférence de Serigne Modou Kara Mbacké.
Selon le professeur Gaye, les pays africains dont le Sénégal ont des économies dépendantes des puissances occidentales. « Le modèle de développement global mouride, axé sur les enseignements de Cheikhoul Khadim prône une autre forme de développement plus humain, plus solidaire et orienté sur nos valeurs islamiques. Dans ce modèle anthropocentré, l’humain dans toute sa plénitude retrouve sa place de manière responsable et inclusive », a-t-il ajouté.
Selon lui, cette approche clarifie définitivement la différence fondamentale entre le développement endogène pour une valorisation des ressources locales dans cette globalisation face aux logiques historiques de développement mitigé.
CP/te/APA