La propagation de l’épidémie du coronavirus (425 morts sur 22 400 cas en date du 4 février) a poussé plusieurs compagnies aériennes africaines à suspendre ou réduire leurs vols vers la Chine.
Face au nombre croissant de personnes contaminées, des compagnies africaines ne desservent plus la Chine, tout comme Air France-KLM (jusqu’au 9 février), American Airlines (31 janvier au 27 mars), Qatar Airways (à partir du 3 février), etc.
La Royal Air Maroc a été la première à annoncer le 30 janvier dernier, la suspension de ses vols à destination de Pékin. La RAM évoque « une forte baisse de la demande sur les vols Casablanca-Pékin-Casablanca » et promet une reprise du trafic le 29 février prochain.
D’autres compagnies ont interrompu voire réduit leurs dessertes vers la Chine à cause du coronavirus.
C’est le cas d’Ethiopian Airlines qui a décidé de réduire ses vols en direction de l’Empire du Milieu ce mardi 4 février. La première compagnie aérienne africaine avait pourtant décidé dans un premier temps de maintenir ses vols en direction principalement dans cinq villes (Pékin, Shanghai, Guangzhou, Chengdu et Hong Kong) soulignant que la Chine est un « marché stratégique » pour son développement ».
Plusieurs autres compagnies africaines comme Egyptair, Air Madagascar, Rwandair, Air Mauritus ont suspendu leurs dessertes jusqu’à « nouvel ordre » vers la Chine à cause de l’épidémie de coronavirus.
Air Algérie, qui avait maintenu ses liaisons, s’est résolue ce mardi 4 février à suspendre ses vols vers les grandes villes chinoises.
Kenya Airways a pris la même mesure vers la ville chinoise de Ghangzhou « jusqu’à nouvel ordre », en accord avec les recommandations du ministère kenyan de la Santé. En revanche, elle a souligné la poursuite de ses activités vers Bangkok, la capitale de la Thaïlande, le deuxième pays le plus touché par l’épidémie après la Chine.
De son côté, l’Association internationale du transport aérien (IATA) affirme qu’elle « suit de près les développements liés à l’épidémie coronavirus à Wuhan (Chine), et collabore activement avec le Secrétariat de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et les Centres de contrôles et de préventions des maladies des Etats-Unis ».
Le 30 janvier dernier, l’OMS a qualifié l’épidémie de coronavirus venue de Chine, « d’urgence de santé publique de portée internationale ».
FKT/cgd/APA