Quatre grues dont deux de 40 tonnes et deux autres de 6 tonnes du port de Brazzaville, financées par le Fonds Européen de Développement (FED) à hauteur de 10 millions d’euros, ont été mises en service, jeudi, par le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, en présence de l’Ambassadeur de l’UE au Congo, Raul Mateus Paula.
« Une page se tourne aujourd’hui avec la mise en service de ces quatre grues au port de Brazzaville (…) C’est avec une subvention de 10 millions d’euros que l’Union européenne a décidé d’accompagner la réhabilitation du port autonome de Brazzaville en le dotant de ces infrastructures », a déclaré Raul Mateus Paula.
Pour le diplomate européen, « la mise en service de ces grues permet désormais d’améliorer l’attractivité du port, en réduisant les délais de passage portuaire. Cela répond ainsi de manière fiable et adéquate aux besoins des opérateurs économiques désireux de multiplier leurs échanges dans la sous-région ».
Poursuivant, le diplomate européen a pris l’engagement au nom de son institution d’appuyer le développement du Corridor 13 grâce à une subvention de 30 millions d’euros pour appuyer le programme d’extension et de mise à niveau environnementale des infrastructures du port autonome de Pointe-Noire.
Pour le ministre congolais des Transports, Fidèle Dimou, « ces nouvelles grues vont permettre au port de Brazzaville d’offrir un point de connexion entre le port autonome de Pointe-Noire (sud), la RCA et la République Démocratique du Congo (RDC).
Il a salué l’expertise des travaux de génies civil et électrique préfinancés par Bolloré Ports qui assure la gestion du port de Brazzaville à travers sa filiale Terminaux du Bassin du Congo (TBC), soulignant que pour opérer ces équipements, huit agents et techniciens de TBC et Congo Terminal ont été formés par Unit Export et le centre de formation panafricain d’Abidjan.
Pour les autorités du port de Brazzaville, la mise en service de ces grues va, entre autres, réduire le temps de passage de marchandise dans ce port, créer des emplois directs et indirects, développer les échanges dans la sous-région et réduire les prix des denrées pour soulager le panier de la ménagère.
Le port autonome de Brazzaville avait été construit en 1921 avec la vocation de regrouper les matières premières de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) dont le coton du Tchad, le caoutchouc de l’Oubangui Chari et le bois du Congo afin de les acheminer vers l’Europe.
LCM/te/APA