Des experts des services techniques sectoriels de l’agriculture et des zones côtières des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont démarré, mercredi à Dakar, un atelier de formation sur la résilience des technologies climatiques, a appris APA auprès des organisateurs.
« Les participants à cette session de formation (qui dure deux jours) sont des représentants des services techniques issus des pays membres de la CEDEAO, à savoir le Benin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée Bissau, le Cap Vert, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo et le Burkina Faso. Les services techniques concernés sont principalement ceux en charge de l’agriculture et de la gestion des zones côtières », explique l’ONG Enda Energie, organisatrice de la rencontre en partenariat avec la CEDEAO.
Dans sa note conceptuelle dont APA a obtenu copie, Enda Energie informe que l’atelier vise à renforcer les capacités des experts des services techniques sectoriels précités à mieux appréhender et prendre en charge la résilience des infrastructures dans les secteurs de l’agriculture et celui des zones côtières d’Afrique de l’ouest.
« De façon spécifique, précise notre source, cet atelier de formation vise à alerter les experts et les décideurs politiques sur la nécessité de rendre les infrastructures agricoles et côtières plus résilientes face aux défis du changement climatique. Pour ce faire, les experts seront dotés d’outils d’analyse de la vulnérabilité et de choix d’options pour la résilience des infrastructures agricoles et côtières plus résilientes ».
Le document souligne que les risques climatiques présents et à venir posent des défis majeurs et augmentent les incertitudes sur les flux financiers pour la gestion des infrastructures existantes et pour la construction des infrastructures futures.
« L’incertitude sur le comportement des infrastructures face aux variabilités et changements climatiques constitue une barrière additionnelle pour le flux des investissements en faveur des infrastructures. La levée de cette barrière passe nécessairement par la connaissance des facteurs de vulnérabilité des infrastructures vitales afin de mieux suggérer et mettre en œuvre des options visant à rendre résilientes ces infrastructures », poursuit Enda Energie.
L’ONG révèle que l’érosion touche principalement les infrastructures côtières qui constituent les principaux moyens de subsistance liés au littoral. Il s’agit des infrastructures agricoles, de pêche, du tourisme, de l’agro-industrie et des exploitations pétrolières offshores.
Elle souligne que les principales infrastructures physiques, numériques et organisationnelles du secteur de l’agriculture ouest africaine qui sont indispensables au développement agricole, à la croissance économique, au développement du monde rural et à la réduction de la pauvreté, sont aussi vulnérables aux aléas climatiques.
TE/APA