Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a décliné, lundi, les grandes thématiques du Grand dialogue national, annoncé pour fin septembre et sensé mettre un terme à la crise sécessionniste anglophone.
Dans un tweet publié sur le compte officiel de la présidence de la République, il précise que cette grande palabre s’articulera autour du bilinguisme, de la diversité culturelle et de la cohésion sociale, de la reconstruction et du développement des zones touchées par le conflit, du retour des réfugiés et des personnes déplacées, du système éducatif et judiciaire, mais aussi de la décentralisation et du développement local.
Ces précisions devraient mettre un terme aux spéculations, surenchères et exigences, émanant principalement de l’opposition et de la société civile qui demandent que le dialogue national soit inclusif et présidé par une personnalité neutre, qu’il élucide en priorité les racines profondes de la crise anglophone, que la forme de l’État soit inscrite dans l’ordre du jour en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution.
Les mêmes exigent la déclaration d’un cessez-le-feu, l’amnistie générale et la mise à l’écart des forces de défense et de sécurité, qui «ne sauraient faire partie du dialogue national inclusif, qui est essentiellement politique».
FCEB/te/APA