L’Unité d’action syndicale (UAS) du Burkina Faso annonce un meeting sur l’ensemble du territoire national, le 31 août et une marche-meeting le 16 septembre prochain, a appris APA lundi, de source syndicale.
Selon le compte rendu de la rencontre nationale de l’UAS tenue à Ouagadougou, ces actions syndicales visent à « contraindre le gouvernement et le patronat à traiter avec plus de sérieux les préoccupations des travailleurs et exiger du gouvernement la fin des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales ».
Le même document parvenu à APA lundi, précise que lors des échanges de l’UAS, des recommandations ont été formulées et une plate-forme revendicative adoptée.
Les recommandations concernent, entre autres, l’élargissement de la base de la lutte en associant d’autres organisations démocratiques de la société civile, la dynamisation des structures de l’UAS dans les régions avec le concours des structures nationales et le soutien de l’UAS aux luttes sectorielles.
Les syndicats attendent du gouvernement « un examen sérieux des préoccupations des travailleurs de la santé au regard de la sensibilité dudit secteur » et «la saisine du BIT sur les atteintes graves à la liberté syndicale ».
Quant à la plate-forme minimale du regroupement syndical, il comprend 15 points dont le premier porte sur le « traitement du préalable posé par l’UAS et portant sur l’IUTS (Impôt unique sur le traitement des salaires, Ndlr) sur les primes et indemnités des travailleurs du privé et du parapublic ».
L’UAS revendique aussi la « finalisation de la révision du Code du Travail dans le respect des dispositions des conventions de l’OIT et des avis pertinents du BIT » et le « retrait du Code pénal révisé dont les nouvelles dispositions portent atteinte aux droits fondamentaux du peuple (liberté d’expression, droit à l’information, à l’insurrection, …) ».
Les autres revendications ont trait au « respect des engagements pris par le gouvernement vis-à-vis de l’UAS et des autres partenaires sociaux », à la « suppression de la taxe sur les véhicules à moteur et prise en charge par l’Etat des frais de ré-immatriculation des véhicules », au « passage de la RTB et des Editions Sidwaya en sociétés d’Etat », etc.
ALK/cd/APA