Les quotidiens burkinabè de ce mardi s’intéressent à la sortie médiatique de certaines Organisations de la société civile (OSC), sans oublier la politique avec la fête de l’indépendance célébrée la veille.
«59e anniversaire de l’indépendance: Le président du Faso invite à l’unité et à la solidarité», arbore en première page L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (la 2e capitale du Burkina Faso).
De son côté, Sidwaya, le quotidien national, parle de «devoir de mémoire, 59 ans après», soulignant que cela fait exactement 59 ans que l’ancienne Haute-Volta, aujourd’hui, Burkina Faso a accédé à l’indépendance politique proclamée le 5 août 1960 par le président Maurice Yaméogo.
Selon le journal, «cette indépendance, à l’instar de bien d’autres pays africains, a connu plusieurs étapes».
L’Observateur Paalga (privé), dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, se demande : «Quelle indépendance ?», faisant observer que «n’eût été le fait que ce jour (5 août, Ndlr) est chômé et payé dans le pays, il passerait bien inaperçu dans le train-train des Burkinabè».
La bonne raison, commente l’éditorialiste, est que les cérémonies de commémoration de la fête de l’indépendance du Burkina Faso, «pour des raisons de commodité climatique, ont été renvoyées depuis belle lurette au 11 décembre de chaque année».
Dans sa rubrique Mardi politique, Le Pays (privé) donne la parole à Me Guy Hervé Kam qui se prononce sur le dialogue politique initié récemment par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Selon l’homme de droit dont les propos sont mis en exergue à la une du journal, «au lieu de serrer les boulons de la bonne gouvernance, on a desserré pour la mal gouvernance».
Le Pays informe aussi que dans la gestion de l’OSC Le Balai citoyen, «Me Kam et Sam’s K Le Jah quittent la coordination nationale», là où L’Observateur Paalga titre : «Sam’s K Le Jah et Me Kam cèdent leur place».
Les deux journaux aborde ainsi, le communiqué final ayant sanctionné la troisième Assemblée générale ordinaire de Le Balai citoyen, tenue les 3 et 4 août dernier à Kaya, 100 km au Nord de Ouagadougou.
Quant à Le Quotidien, il revient sur la sortie médiatique du mouvement dénommé ‘’L’appel de Manega’’, affichant : «la Nation s’enfonce dans un chaos d’effondrement».
ALK/cat/APA