Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent essentiellement de la reconduction de Souleymane Téliko à la tête de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et l’assassinat, à Paris (France), de deux enfants dont la mère est une Sénégalaise.
Souleymane Téliko a rempilé à la tête de l’Union des magistrats du Sénégal pour un second mandat de deux ans, à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire tenue samedi à Saly Portudal, en présence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall.
Le président de chambre à la Cour d’appel de Thiès a obtenu 169 voix contre 66 pour son unique challenger, Mamadou Ndoye, conseiller à la Cour suprême, informe Enquête qui met en exergue « les coulisses de sa réélection et les critiques de ses pairs ».
Le journal rapporte que « ce plébiscite de M. Téliko et du bureau sortant est, pour certains magistrats, un signe révélateur d’un satisfécit ». Toutefois, relève Enquête, « les critiques n’ont pas manqué. Celles-ci ont porté principalement sur la communication du président Téliko », précisément les « sorties intempestives de ce dernier dans la presse ».
Par ailleurs, renseigne la même publication, « une alerte sur les conditions de travail des magistrats a été aussi lancée au ministre de la Justice qui promet l’achèvement des chantiers entamés ».
Le Quotidien souligne de son côté qu’« au-delà de la reconduction de Souleymane Téliko, l’AG de l’UMS a été encore une tribune de revendications et de promesses ». Sous le titre « Les nouveaux dossiers de la Justice », le journal fait mentionne le fonctionnement, la modernisation et l’élargissement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), l’accès au casier judiciaire, etc.
« Téliko liste les maux de la Justice, Malick Sall privilégie le dialogue », écrit Sud quotidien là où Vox Populi note : « réélu pour deux ans, Téliko liste les maux de la Justice ».
Ce même journal revient par ailleurs sur l’assassinat de deux enfants, Ibrahima (7ans) et Seynabou (5ans), tués par leur père Emmanuel et affiche en Une : « Un autre divorce d’un couple mixte ».
Dans ses colonnes, le journal rappelle que : « Le 10 mai dernier, à Dresden en Allemagne, Laurent Foinard, un Français de près de 56 ans séparé de Mariétou Sarré, sa femme Sénégalaise de moins de 30 ans, a froidement tué leurs deux enfants Léo Djiby Foinard (6ans) et Maya Foinard (3ans) et blessé leur mère. Trois mois après, un drame similaire d’un couple similaire se déroule en France ».
Revenant sur cette actualité, L’Observateur fait état de « l’insoutenable drame de cette mère sénégalaise » et informe que « traumatisée, Fatou Kiné Fall (a été) internée aux Urgences ».
Dans Le Soleil, l’ambassadeur français Christophe Bigot, en fin de mission, « fait le bilan de son passage au Sénégal (2016-2019) », dont il est « vite tombé amoureux » et qui « restera dans son cœur profondément ».
« Le Sénégal est un pays très fort et attachant », déclare le diplomate français dans le quotidien national, ajoutant qu’« il n’y a aucun pré-carré, le Sénégal est un pays ouvert sur le monde ».
ARD/cat/APA