Nairobi, la capitale du Kenya, est classée deuxième ville d’Afrique aux coûts de construction les plus chers, après Johannesburg (Afrique du Sud) et 86e au niveau mondial, selon un rapport publié mercredi.
Selon le rapport publié par l’Association des architectes du Kenya (AAK), les coûts de construction de Nairobi ont dépassé ceux d’autres villes mondiales, notamment Pékin, Shangai, Kuala Lumpur et Mumbai.
Le rapport note en outre que le crédit a progressé dans le secteur de la construction au premier trimestre de 2019, a diminué de 1% reflétant un ralentissement général des activités de construction.
La consommation de ciment (qui est un indicateur des activités de construction) a diminué de 3,1% au premier trimestre de l’année, note le rapport.
Par ailleurs, la valeur des matériaux de construction importés est passée de 7,1 milliards de shillings (67 millions de dollars) au premier trimestre de 2018 à 12,4 milliards de shillings (115 millions de dollars) au premier trimestre de cette année.
Les entreprises, d’autre part, continuent de délocaliser leurs bureaux du Nairobi Central Business District vers de nouveaux nœuds commerciaux à la recherche d’emplacements plus exclusifs, d’espace, de tranquillité et de moins de congestion.
JK/abj/lb/te/APA