Le Cameroun dont la capacité en matière d’énergies renouvelables se situe à moins de 1 % entend la porter à 25% à l’horizon 2030, en vue d’apporter un équilibrage au mix énergétique national dominé par l’hydroélectricité à plus de 90%, renseigne une étude dont ministère de l’Eau et de l’Energie dont APA a obtenu copie ce jeudi
Selon l’étude, plusieurs projets dans ce segment sont en phase de démarrage, conformément à l’engagement pris par le Cameroun lors du sommet sur le climat COP21 à Paris en France en 2015 d’investir davantage dans les énergies renouvelables.
Le Cameroun, soulignent des experts, constitue « un énorme scandale énergétique en termes d’énergies renouvelables », dont la sous-exploitation ou l’inexploitation maintient plus de 10 millions de personnes sans électricité.
Entre autres potentialités, il y a le projet d’électrification de 1000 localités rurales par système solaire photovoltaïque lancé en 2017 qui a déjà permis de couvrir 350 localités à travers le pays.
Il est également prévu le développement de 50 mini centrales solaires, avec l’implication de l’Agence d’électrification rurale (AER) sans oublier des projets bénéficiant de l’appui des bailleurs de fonds.
Par ailleurs, 148 sites représentant un potentiel de 5KW à 500KW et 17 sites représentant un potentiel de 10 MW ont été répertoriés, alors que la mise en place de 20 agropoles devrait permettre de produire 200 MW d’électricité et 120 m3 de biogaz.
Pour atteindre 25% d’énergies renouvelables au cours des dix prochaines années, les autorités camerounaises comptent sur cette répartition : 11% de la petite hydroélectricité, 7% pour la biomasse, 6% pour l’énergie solaire photovoltaïque et 1% de l’énergie éolienne.
MBOG/cat/APA