Un conseil national du dialogue social a été créé en Mauritanie pour s’acquitter de certaines missions dont la supervision des élections représentatives syndicales, a annoncé, mercredi à Nouakchott, le ministre mauritanien de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et de la
Modernisation de l’administration.
Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna qui s’adressait aux travailleurs lors de la fête du 1er mai, ce conseil veillera également sur la discussion et la proposition d’un salaire minimum, d’un taux de contribution au Fonds de solidarité sociale et d’un plafond pour le prélèvement pour ce Fonds.
Le conseil s’occupera aussi de la supervision du plan national de lutte contre le travail des enfants et le travail forcé, a ajouté le ministre mauritanien rappelant que la réforme de la main d’œuvre portuaire a été parachevée, avec pour effet le recrutement de milliers de dockers de manière permanente avec des salaires décents et une couverture en matière de sécurité sociale et d’assurance maladie.
Selon le ministre, pour renforcer l’arsenal juridique et règlementaire régissant le secteur public, les statuts des contractuels de l’Etat ont été approuvés récemment, contribuant à régler le problème d’un grand nombre de travailleurs du secteur public.
Ces derniers ont travaillé, des années durant, dans des conditions indécentes, a reconnu Ould Mohamed Khouna, faisant état de la possibilité de faire appel à des compétences nationales éprouvées pour relever les performances de l’administration publique.
En attendant, le gouvernement a, selon le ministre, décidé cette année d’accorder des indemnités substantielles au profit de tous les responsables des services de l’Etat.
Selon lui, les services publics planchent, par ailleurs, actuellement sur le recrutement de près de 3.000 travailleurs dans le secteur public en contribution à la lutte contre le chômage d’une part et au renforcement des capacités de l’administration publique d’autre part.
MOO/cat/APA