L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé, jeudi à Dakar, à l’occasion de l’inauguration de son bureau sous régional, le projet GLONET Sahel dont l’objectif est de renforcer la résilience des populations agropastorales transfrontalières aux crises alimentaires, en alignant les réponses aux multiples vulnérabilités dans une perspective à long terme, a constaté APA.
Fruit d’une coopération entre la FAO et l’Union européenne, ledit projet vise spécifiquement à contribuer aux efforts de stabilisation des zones prioritaires du Sahel, définies par le G5 Sahel, au niveau régional comprenant le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
« Nous assistons à plusieurs conflits liés au pastoralisme, mais aussi entre éleveurs et agriculteurs, et ce projet que nous venons de lancer compte s’attaquer à ce problème en essayant de juguler autant que possible cette crise dans la sous-région en renforçant les capacités des acteurs en vue de les permettre de faire leurs activités sans créer beaucoup de conflits », a indiqué le coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Dr Gouantoueu Robert Guei.
Pour ce faire, le programme compte améliorer les mécanismes de réponse actuels par le renforcement de la coordination des analyses de la sécurité alimentaire et de la nutrition en vue d’une utilisation plus efficace de l’information dans la planification de la réponse ; proposer des instruments de programmation améliorés, adaptés au contexte, pour faire face aux situations d’urgence complexes et aux crises prolongées et mobiliser les acteurs du nexus humanitaire-développement-paix.
Doté d’un budget de 9 millions d’euros, le projet GLONET Sahel compte assister 140 000 personnes dans les cinq prochaines années.
ARD/te/APA