L’Union européenne (UE) a engagé 40 milliards de Fcfa pour le soutien des femmes en Côte d’Ivoire, a indiqué mardi à Abidjan l’ambassadeur de l’institution dans le pays, Jobst Von Kirchmann, à l’ouverture de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).
« Actuellement, on a engagé 40 milliards de Fcfa pour le soutien des femmes en Côte d’Ivoire », a affirmé l’ambassadeur Jobst Von Kirchmann, à Anoumabo (Sud Abidjan), village qui a vu naître les membres du groupe Magic System, promoteur de l’événement.
Le thème de cette 12è édition est « Genre et développement ». M. Kirchmann, a fait savoir que les 80% des actions de l’UE à l’échelle mondiale ont une notion d’égalité homme et femme, c’est pourquoi en Côte d’Ivoire, l’institution est engagée particulièrement en faveur de l’autonomisation des femmes.
Pour l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, l’intégration des femmes dans le développement permet d’établir l’équilibre social. Car, si les hommes et les femmes représentent les ailes d’un oiseau, celui-ci ne peut voler efficacement qu’avec ses deux ailes.
C’est pourquoi, soutiendra-t-il, il est important d’avoir une force égale entre homme et femme pour arriver à un développement soutenu. Dans cette optique, il faut aider les femmes à acquérir l’instruction à travers l’école et accéder aux instances de prise de décisions.
« La Banque mondiale a évalué que le potentiel d’amener la femme en Côte d’Ivoire dans cette vie économique, politique et sociale est chiffrée à 4.000 milliards de Fcfa », a-t-il dit, faisant observer « à quel point c’est important de les (y) amener ».
« Je souhaite que tous les festivaliers repartent de ce FEMUA en étant des ambassadeurs d’égalité femmes-hommes parce que c’est avec l’engagement de tous que l’égalité peut devenir une réalité pour nous tous », a lancé l’ambassadeur de l’UE.
Au cours des festivités du FEMUA prévues du 23 au 28 avril 2019 à Abidjan et à Gagnoa, dans le Centre-Ouest ivoirien, des réflexions seront menées sur l’autonomisation des femmes, la scolarisation des jeunes filles et les violences basées sur le genre.
AP/ls/APA