Le gouvernement centrafricain, avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Institut Pasteur de Bangui, a entamé ce vendredi une campagne de vaccination antirabique pour les humains à l’hôpital de Sibut et de Kaga-Bandoro (centre-nord) où sont décédées deux personnes mordues par des chiens.
Selon Pierre Somsé, le ministre de la Santé publique, une femme de 58 ans est morte en présentant les signes de la rage après avoir été mordue par un chien à Sibut. A Kaga-Bandoro, ville distante de Sibut de 180 km, un enfant de 5 ans est décédé suite à la morsure d’un chien.
Par conséquent, « 200 doses de vaccin antirabique vont être administrées à la population exposée. A Kaga-Bandoro, chef-lieu de la préfecture de Nana Gribizi, 100 vaccins sont conditionnés à l’hôpital », a indiqué, M. Somsé qui s’est exprimé jeudi soir à la radio nationale.
Poursuivant, le ministre de la Santé publique a fait savoir que « compte tenu de la dangerosité de la rage contre laquelle il n’y a aucun traitement sauf le vaccin, des cas ayant été confirmés parmi la population animale et humaine à Sibut et Kaga-Bandoro ainsi que dans les localités environnantes, il y a lieu de déclarer ces zones à risque afin de mener une lutte contre la maladie pour la contenir ».
Par ailleurs, Pierre Somsé a exhorté les propriétaires d’animaux domestiques de les faire vacciner dans les services de l’Elevage ou dans une structure sanitaire et d’éviter qu’ils errent.
Il y a deux ans seulement, c’est la capitale Bangui et ses environs qui ont été déclarés zones à risque, amenant le gouvernement à ordonner à la population d’abattre tous les chiens en divagation et sans maître.
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