La Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurances et de Réassurance (FMSAR) et le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali (CCAM) ont scellé, ce mercredi à Casablanca, une convention de partenariat technique.
Signée lors la séance plénière inaugurale de la 6ème édition du Rendez-vous de Casablanca de l’Assurance, cette convention porte sur une coopération entre les deux organisations dans les domaines de l’assurance automobile, la formation professionnelle et l’échange de données.
A cette occasion, M. Omar N’Doye, Président du Comité des Compagnies d’Assurances du Mali a souligné que cette convention de partenariat permettra de rendre la coopération sud-sud plus fructueuse.
Ouvrant cette rencontre, le ministre marocain de l’économie et des finances, Mohamed Benchaaboun a appelé à l’élargissement des frontières du secteur de l’assurance et à l’asseoir sur un sentier de croissance à la fois soutenable et résilient.
« Le secteur de l’assurance est appelé constamment à renforcer ses capacités d’adaptation pour mieux faire face à de nouvelles configurations de risques et à leur caractère de plus en plus complexe. Plusieurs défis s’opposent aujourd’hui avec acuité et dans le relèvement approprié serait opportun pour élargir les frontières du secteur de l’assurance et l’asseoir sur un sentier de croissance à la fois soutenable et résiliente », a-t-il dit lors de la séance plénière inaugurale mercredi de la 6ème édition du Rendez-vous de Casablanca de l’Assurance.
Évoquant les nouveaux risques auxquels font face, désormais, les compagnies d’assurances, Mohamed Hassan Bensaleh, Président de la Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurances et de Réassurance a déclaré que : « nous sommes aujourd’hui confrontés à de nouveaux risques que nous connaissons bien, mais dont la fréquence et l’intensité évoluent. C’est le cas des risques de pandémie qui s’intensifient avec l’accélération des flux migratoires, ou encore les risques climatiques, qui se multiplient au rythme du réchauffement planétaire ».
De son côté, le Président de l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), Hassan Boubrik a rappelé que le risque climatique est au cœur des préoccupations des superviseurs et des assureurs.
La connaissance de l’impact de ce risque et de l’ampleur du sinistre qui peut occasionner sur les économies et les sociétés est encore relativement limitée et très disparate selon les contextes. « Le risque lié au changement climatique tel que la hausse des températures s’apprête difficilement à l’exercice des calculs actuariels », a-t-il estimé.
HA/APA