Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, à la fuite du capital humain marocain et à l’environnement des affaires.
+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la rencontre de Genève 2 sur le Sahara a consacré les prémices d’un changement de perception dans l’aboutissement de ce dossier.
L’Algérie et le Polisario ont, en effet, été appelés à abandonner, définitivement, leur références statiques et dépassées pour se consacrer sérieusement à la recherche d’une solution pragmatique. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nacer Bourita, a d’ailleurs confirmé, dans une conférence de presse tenue à l’issue de cette deuxième table ronde que «toute solution en dehors de la souveraineté marocaine sur son Sahara demeure impossible», souligne le quotidien.
Le ministre a précisé que cette rencontre a eu le mérite de démanteler certaines légendes telles que «le droit à l’autodétermination, le referendum ou l’indépendance». Et d’ajouter que «cette réunion a consacré, pour la premier fois, les facteurs essentiels pour solutionner ce conflit conformément aux résolutions du conseil de sécurité». A cet égard, Bourita a indiqué que le deuxième paragraphe de la résolution 2440 confirme que la solution doit être réaliste en précisant que «ce qui n’est pas réaliste est impossible».
Le quotidien rapporte que le ministre marocain a souligné que lors de cette réunion, les discussions ont porté sur la question de l’autodétermination. Il a précisé que le Maroc considère que l’autodétermination, tant au niveau de ses principes juridiques que de la pratique internationale ou de la conviction constante du royaume du Maroc, « ne signifie en aucun cas l’indépendance ou le référendum».
+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que des établissements d’enseignement supérieur publics ou à but non lucratif étrangers, venant notamment de France, des Etats Unis, du Canada, du Royaume-Uni et même de Russie et de Chine, font le déplacement au Maroc pour y recruter les futurs bacheliers marocains.
Certains viennent pour prospecter, d’autres pour faire connaissance avec de jeunes marocains qui ont déjà postulé et obtenu leurs admissions. Si ce n’est donc pas le gain immédiat, l’on devrait s’interroger sur ce qui pousserait des universités et écoles étrangères publiques à mobiliser des moyens et fournir tant d’effort pour y recruter de jeunes étudiants marocains et probablement dans d’autres pays, se demande le journal.
Laisser partir nos jeunes talents qui iront demain faire la fierté d’universités puis d’entreprises américaines, canadiennes françaises et autres, c’est gaspiller notre seule vraie ressource durable qui est le capital humain, constate-t-il.
+L’Economiste+ indique que beaucoup d’entreprises décident sans être consultées de piocher dans leurs réserves pour arrondir les dividendes, faisant savoir que cette décision, pour l’entrepreneur ou le manager, est très difficile, car il a le sentiment d’affaiblir les défenses de son entreprise.
Et pourtant d’un autre coté, cet entrepreneur doit absolument montrer que l’entreprise a la force de traverser la crise jusqu’à 2022. Il lui faut tout faire pour maintenir la confiance des clients, des fournisseurs, des actionnaires, de la banque et des pairs, sans oublier les autorités, fiscales et sécuritaires, qui suivent de près l’évolution du microclimat financier et social, relève le quotidien.
HA/APA