Le paysage politique national, le Code de la famille et la lutte contre les opérations de cyber-arnaque sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce jeudi.
+Aujourd’hui Le Maroc+ fustige certains politiques qui «ont transformé leurs salons en studios de tournage permanents pour produire des vidéos » ou « ont fait de leurs comptes personnels sur les réseaux des sites électroniques où ils déversent non-stop leurs discours ».
Une réaction de temps à autre peut se comprendre surtout quand ils sont directement concernés par une actualité nommément cités, mais « comme ils ne risquent plus d’être souvent cités, ils doivent bien trouver des occasions pour parler et pour continuer à exister », constate la publication, faisant savoir que ces politiques commencent à « s’inviter de leurs propre chef dans des sujets et des questions sur lesquels personne ne leur a demandé leurs avis ».
+L’Opinion+ relève la persistance d’un flou autour du contrat de mariage dans le Code de la famille.
Le Code de la famille au Maroc réaffirme de manière explicite la nature contractuelle du mariage et prévoit que les époux peuvent stipuler des clauses négociées, relève le journal, expliquant que ces conditions ne sont pas en contradiction avec la nature inhérente du mariage, mais le non-respect d’une clause est considérée comme étant une violation du contrat pour laquelle la partie lésée pour exiger des dommages-intérêts.
« En plus de cela, les lois permettent aux époux d’élaborer des accords séparés portant sur la gestion des biens matrimoniaux, les droits financiers, la propriété et la répartition des biens acquis durant le mariage. Des droits que stipule un contrat de mariage qui fait toujours mystère», ajoute-t-il.
+Al Massae+ rapporte que la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) mène actuellement une enquête sur des opérations de cyber-arnaque qui ont pris pour cible plusieurs entreprises marocaines. Mais il semble que les investigations n’ont jusque-là mené à rien.
Selon le journal, la police trouve, en effet, pour le moment, des difficultés à contenir ce problème, les opérations, par ailleurs très complexes, ayant été menées depuis l’étranger par des hackers chevronnés. De plus, vu le caractère extraterritorial de ce genre d’affaires, il est difficile pour la DGSN d’obtenir des renseignements liés aux partenaires étrangers des entreprises ciblées.
Pendant ce temps, le ministère de l’Industrie a tenu à mettre en garde les entreprises marocaines contre des « cyber-infractions récemment signalées par la DGSN». Ce type d’escroquerie consiste à pirater, dans un premier temps, les détails de la situation des créances et des factures en instance de paiement de la société ciblée, ainsi que les informations relatives à ses partenaires.
HA/APA