Le directeur technique national (DTN) du football camerounais, Jean Manga Onguéné, de même que ses deux adjoints Jean Paul Akono et Atah Robert, font partie d’une liste des 16 personnes dont vient de se séparer la Fédération nationale de la discipline (Fecafoot) pour des raisons diverses, a constaté APA sur place.
Seul reste désormais en poste le DTN numéro 3, Etienne Sockeng. Si l’argument de la limite d’âge (60 ans) est brandi pour expliquer le départ du titulaire et de son 2ème adjoint, il n’en est pas de même de M. Akono. Interrogé mercredi par le quotidien à capitaux privés Mutations, il a non seulement dit n’avoir pas encore été notifié de son licenciement, mais il a en plus dénoncé le non-respect, par l’instance fédérale, des clauses contractuelles.
Depuis le décret présidentiel de septembre portant organisation et fonctionnement des sélections de football, la pleine gestion des équipes nationales est dévolue à la Fecafoot, y compris les charges salariales de la DTN, autrefois partagées avec le ministère des Sports.
Or, selon Jean Paul Akono, certaines prises en charge consacrées par ledit texte, notamment le paiement des salaires, «ne sont pas respectées» par l’instance, qui s’est décidée de se séparer d’une partie de ses personnels dont la masse salariale mensuelle est estimée à 30 millions FCFA.
Selon une source proche du dossier en effet, un dénombrement, effectué en fin 2018, a permis de constater que, sur les 129 employés de la Fecafoot, 99 n’avaient pas de contrat de travail, que 23 étaient des fonctionnaires en détachement, 16 sans statut et 4 dans une posture de stagiaire depuis de longues années.
Il n’empêche que, en dépit d’une dette de l’instance estimée à 1480 milliard FCFA et des besoins affichés d’économies, le salaire des 20 membres du comité exécutif de la fédération, en dehors du président, a récemment été revalorisé, passant ainsi de 500.000 à 600.000 FCFA par mois et par personne.
FCEB/cat/APA