Le chef de la mission du conseil de sécurité des Nations Unies a fait une évaluation « très positive » de sa visite de 48 heures en Guinée-Bissau pour examiner l’évolution de la situation en matière de paix et de sécurité.
« Le bilan de cette visite est totalement positif. Nous avons reçu une bonne disponibilité de la part de toutes les autorités, de tous les acteurs politiques et de la société civile. Nous sommes rentrés avec un grand optimisme « , a déclaré ce dimanche lors d’un point de presse, Anatolian Ndong Mba, ambassadeur de Guinée équatoriale aux Nations Unies.
La Guinée équatoriale assume la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies depuis le mois de février.
« La fête de la démocratie, qui a démarré avec le début de la campagne électorale, devrait se conclure positivement avec la tenue d’élections le 10 mars, a-t-il souligné.
La campagne électorale pour les élections législatives en Guinée-Bissau a commencé samedi et doit se terminer le 8 mars prochain.
Pour le diplomate de la Guinée équatoriale, ce qui manque, c’est le « soutien de la communauté internationale » qui, après les élections, « continuera à accompagner la Guinée-Bissau pour faire face aux différents défis ».
Interrogé sur le rapport du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui reste préoccupé par la situation « fragile » de la Guinée-Bissau, y compris la méfiance et les manœuvres politiques visant à entraver le processus électoral, Anatolian Ndong Mba a déclaré que « la fragilité est une réalité » normale « à l’heure actuelle, compte tenue de la » faiblesse des institutions politiques « .
Sur la possibilité d’une fermeture de la Mission de paix intégrée des Nations Unies dans le pays en 2020, l’ambassadeur a déclaré que « la question est en cours d’évaluation et d’étude ». Anatolian Ndong Mba, qui est également président du comité des sanctions pour la Guinée-Bissau, a déclaré que les sanctions imposées à l’armée Bissau-guinéenne seraient analysées à New York.
À la suite d’un coup d’État de 2012, le Conseil de sécurité des Nations Unies a imposé des sanctions à onze responsables bissau-guinéens impliqués dans la modification de l’ordre constitutionnel.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunira pour discuter de la situation en Guinée Bissau à la fin du mois de février.
NM/cd/APA