Le Directeur du Commerce Intérieur (Dci), Ousmane Mbaye a invité, jeudi à Dakar, le Laboratoire National d’Analyses et de Contrôle (Lanac) dépendant de sa direction, à s’ouvrir au secteur privé, en lui vendant ses services.
« Le Lanac doit travailler avec le secteur privé et éviter de ne travailler que pour les corps de contrôle qualité du ministère du Commerce. Il doit commencer à vendre ses prestations au secteur privé », a affirmé Ousmane Mbaye.
Présidant une cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre Nestlé-Sénégal et le Lanac, le Dci a souligné que cette ouverture au secteur privé du Laboratoire National d’Analyses et de Contrôle (Lanac), devenu aujourd’hui « une référence sous-régionale eu égard aux nombreuses sollicitations des pays ouest africains », mettra en valeur sa certification.
« C’est pourquoi, ce partenariat signé avec Nestlé constitue un pas va l’ouverture du Lanac au secteur privé, c’est-à-dire aux industriels », a poursuivi Ousmane Mbaye, Directeur du Commerce Intérieur (Dci).
De son côté, Xavier Béraud, Directeur de Nestlé-Sénégal a expliqué que cette convention entre dans le cadre d’un partenariat public privé et qui vise essentiellement à contribuer à renforcer les compétences dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de sécurité sanitaire des aliments à travers le contrôle qualité.
« Elle se traduit notamment par l’alignement des méthodes d’analyse des produits alimentaires et le renforcement des capacités en matière d’essais en laboratoire », a indiqué Béraud, rappelant qu’au niveau mondial son entreprise a initié l’alignement des méthodes d’analyse pour la conformité de ses produits aux lois et standards locaux dans chaque pays où elle intervient.
« C’est dans ce sens qu’en Afrique centrale et occidentale, plusieurs laboratoires ont été identifiés pour un éventuel partenariat. Au Sénégal le Lanac a été choisi par Nestlé qui, avec cette convention, va accueillir des techniciens du Lanac dans un de nos centres d’assurance qualité pour un renforcement des capacités dans un domaine technique à identifier », a expliqué Xavier Béraud.
Selon lui, le deuxième point du partenariat est relatif à l’échange des informations techniques, des méthodes d’analyse et de qualité, alors que le dernier point porte sur le don d’équipements de dosage des produits alimentaires.
TE/APA