Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo bouclant, vendredi soir par Brazzaville sa tournée africaine, a affirmé avoir obtenu le soutien et l’assurance de ses pairs par rapport au mandat que son peuple l’a confié à la tête de son pays.
« Comme vous le savez, il y eu une alternance historique, pacifique et civilisée. Malheureusement, elle a été entachée de certains soupçons. Il fallait expliquer à mes homologues chefs d’Etat ce qui s’est passé chez nous. Je crois que ma mission est accomplie, tout s’est bien passé. J’ai été très bien accueilli partout où je suis passé. J’ai reçu l’assurance du soutien de mes homologues pour la suite des événements », a dit Félix Tshisekedi.
S’adressant à la presse au terme d’un entretien avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, le successeur de Joseph Kabila a affirmé que sa toute première tournée dans quelques pays africains a un caractère « symbolique » car, il faut commencer ses sorties à l’étranger par l’Afrique.
« J’ai voulu commencer ma tournée par l’Afrique afin de montrer l’importance que j’attache au continent et l’idée que je me fais de l’Afrique de demain », a-t-il soutenu, avant de faire une projection sur la diplomatie qu’il entend mettre en œuvre pendant son quinquennat.
« Il fallait commencer par l’Afrique parce qu’il y a des liens entre nous. Il s’agissait aussi de promouvoir le bon voisinage », a poursuivi le nouveau président congolais.
Conscient que son élection à la tête de la RDC a été contestée par certains acteurs politiques, Félix Tshisekedi s’est engagé à apaiser le climat politique, mais a relevé la nécessité d’apporter des éclairages sur le processus électoral dans son pays.
Avant le Congo où il est arrivé jeudi pour une visite officielle de 48 heures, le président Félix Tshisekedi s’est rendu en Angola et au Kenya.
LCM/te/APA