Patrice-Edouard Ngaïssona, l’ancien chef de guerre anti-balaka a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye (Pays-Bas) par la France pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés, a annoncé ce mercredi le site de Radio France Internationale (RFI) visité à APA.
« Patrice-Edouard Ngaïssona a été transféré en application d’un mandat d’arrêt de la CPI pour des crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés qui auraient été commis en République centrafricaine », ajoute RFI. La source précise que « ce transfert de l’ancien chef rebelle centrafricain fait suite à l’accomplissement des procédures nationales nécessaires en France, où il avait été arrêté le 12 décembre 2018 ».
Patrice-Edouard Ngaïssona fut un ministre du président destitué François Bozizé. Dans un récent article publié par Jeune Afrique, une source militaire française révélait que le mis en cause était à la tête d’une faction anti-balaka « bien équipée, composée notamment d’officiers des Forces armées centrafricaines et d’ex-membres de la garde présidentielle, opérant principalement à Boy-Rabe », un quartier de Bangui.
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