La promotion du secteur touristique, le rôle de l’Agence de développement social (ADS) et l’impact du réchauffement climatique sur les oasis constituent les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+Aujourd’hui le Maroc+ se penche ainsi sur les enjeux du secteur touristique, faisant observer que quand le touriste français, allemand ou anglais commence à planifier ses vacances de fin d’années ou d’été il ne se pose pas la question dans quel hôtel il a envie d’être mais plutôt quelle destination il a envie de visiter.
Le rôle de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) est de faire en sorte que la destination Maroc soit dans le « top of mind » de la clientèle potentielle au moment de faire les choix, explique l’éditorialiste, précisant que pour cela il n’y a pas de secret : la marque Maroc doit avoir de la notoriété.
Pour ce faire, estime-t-il, il faut des « merchandisers » sur les lieux de ventre en plus de la communication « publicitaire », le Maroc doit s’investir massivement dans les réseaux de distribution et la filière du voyage en Europe même.
La même publication rapporte que le trafic aérien a affiché une année record en 2018, avec 22 millions de passagers qui ont transité par les différentes structures aéroportuaires du Maroc.
Ainis, les aéroports du Royaume ont accueilli précisément un total de 22.534.771 passagers, enregistrant une forte croissance de 10,43% par rapport à l’année 2017. Un nouveau record a également été enregistré au niveau du trafic international qui a franchi le cap de 20 millions de passagers et s’est établi à 20.081.890 passagers, en augmentation de +9,97%, alors que le trafic national a totalisé 2.452.881 passagers, en hausse de 14,33%.
+L’Economiste+, qui s’intéresse au rôle de l’Agence de développement social (ADS), souligne que cette agence devait être le modèle de gestion en rationalisant les interventions sociales publiques, dont les comptes devaient « être rendus publics ».
Il y avait derrière ce projet des fonds de la banque mondiale, « pour des actions sociales », ajoute le journal, rappelant que « nos fonctionnaires avaient réussi décrocher 10 millions de dollars (ce qui était beaucoup d’argent à l’époque) ».
Donc on promit tout. On ne fit pas grand-chose, déplore-t-il. Le journal constate ainsi que quand on aura dit que c’est « un problème de gouvernance », on n’aura évidemment rien dit.
+Librétation+ s’intéresse à l’impact du réchauffement climatique sur les oasis. Le quotidien écrit que comme tout sur notre chère planète Terre, les oasis sont elles aussi impactées par les changements climatiques qui marquent notre ère. A partir de ce constat, il n’était donc pas superflu de la part du Centre international des études et des recherches stratégiques sur la gouvernance territoriale et le développement durable dans les oasis et les zones montagneuses d’organiser, récemment, une conférence placée justement sous le thème « Les systèmes oasiens : les changements et les perspectives de développement ».
L’objectif, poursuit la publication, était de mettre en lumière et rappeler la nécessité d’intensifier les efforts scientifiques pour apporter des réponses aux interrogations suscitées par le phénomène des changements climatiques.
A l’origine de cette inquiétude, l’augmentation des températures d’ici 30 ans. Une prévision résultant de plusieurs réactions en chaîne, dont une modification des régimes des pluies. En conséquence, les zones oasiennes devraient être marquées par une nette diminution des disponibilités en eau et par la force des choses, une augmentation des besoins en eau agricole, sans oublier une perte de biodiversité.
Du coup, il ne faudrait pas trop s’étonner d’une baisse notable de productivité de tous les secteurs socio-économiques suite notamment à une pression croissante sur les ressources naturelles. Concrètement, il pourrait y avoir une baisse des rendements agricoles de l’ordre de 10 à 15% pour les provinces oasiennes, alerte le quotidien.
HA/APA