La croissance de l’économie marocaine est maintenue à 3,2 % en 2018 et devra s’établir à 2,9% en 2019, selon les prévisions de la Banque mondiale contenues dans son dernier rapport sur les « Perspectives pour l’économie mondiale ».
Selon le document, le taux de croissance est estimé à 3,2% en 2018, est le résultat résultat d’une « récolte agricole abondante et une conjoncture touristique favorable ». Il devrait s’établir à 2,9% en 2019, grâce aux « réformes entreprises et à l’amélioration de l’activité touristique ».
Dans ses prévisions pour l’année 2019, le Haut Commissariat au Plan (HCP) avait prédit une croissance du PIB de 2,9%, contre une estimation de 3,1% en 2018.
Au troisième trimestre 2018, la croissance nationale a ralenti, se situant à 3% au lieu de 3,9% durant la même période un an auparavant. Le HCP prévoit également un ralentissement de la croissance au premier trimestre 2019, qui devrait pâtir du repli de 0,7% de la valeur ajoutée agricole.
La Banque centrale du Maroc, lui, prévoit un taux de croissance de 3,5% en 2018 et de 3,1% en 2019. Le gouvernement prévoit, de son côté, 3,6% en 2018 et 3,2% en 2019.
Au niveau régional, la Banque mondiale relève une amélioration de la croissance en 2018, qui atteint un taux de 1,7 %, grâce à « l’accélération de l’activité à la fois dans les pays exportateurs et importateurs de pétrole ». La croissance de la région devrait progresser à 1,9 % en 2019.
De nouveaux conflits dans les économies fragiles pourraient dégénérer et porter davantage atteinte aux revenus et à l’activité économique des populations et de leur santé et bien-être. Ils pourraient en outre accroître l’impact de la crise des réfugiés sur les économies d’accueil et d’origine.
Les facteurs géopolitiques, combinés à l’incertitude autour des volumes de production attendus des pays exportateurs de pétrole, pourraient provoquer l’instabilité des prix du pétrole, note le rapport.
Le niveau élevé de la dette extérieure libellée en devises dans certains pays importateurs donne à penser que ceux-ci risqueraient de « souffrir d’une forte appréciation du dollar des Etats-Unis », prédisent les auteurs du rapport.
HA/APA