L’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) a, dans un communiqué parvenu lundi à APA, appelé « l’État à repenser sa politique de jeunesse et en particulier celle de l’emploi des jeunes ».
Pour réaliser cela, l’AEEMS note que l’Etat sénégalais doit « encourage(r) l’entreprenariat » et « facilite(r) l’accès aux financements ».
Cette association créée en 1993, avec près de mille membres, a tenu une réunion ordinaire les 29 et 30 décembre 2018 à Kaolack, au centre du pays, où elle a pris plusieurs « résolutions » sur la marche du pays tout en se positionnant sur l’actualité internationale.
L’AEEMS a ainsi « exigé » de l’État à respecter les « engagements pris » lors des négociations avec les syndicats « pour un climat scolaire apaisé (et) continu ».
Elle « exige de l’Etat le règlement de la dette pour que les étudiants puissent reprendre les cours » ainsi que « de l’Etat et des organisations syndicales de justice à un dialogue franc et sincère ».
Tout en exhortant par ailleurs « tous les acteurs politiques à la retenue et à plus de responsabilité », l’AEEMS « demande au gouvernement d’ouvrir des négociations sérieuses pour des élections présidentielles apaisées ».
ODL/te/APA