Le président bissau-guinéen José Mario Vaz a appelé ses compatriotes à faire de 2019 l’année de « la consolidation de la démocratie », en contribuant individuellement à faire des législatives du 10 mars prochain des « élections justes, libres et transparentes ».
Selon le président Vaz qui délivrait lundi soir à Bissau son message à la nation à l’occasion du nouvel an, il est possible d’atteindre cet objectif, car, pour la première fois depuis qu’il est au pouvoir il y a cinq ans, le pays a vécu « sans mort, sans arrestation arbitraire pour des raisons politiques ».
« Aujourd’hui, un président de la République peut s’acquitter de son mandat de cinq ans et une législature peut atteindre sa fin sans interruption », s’est-il félicité avant d’ajouter : « Auparavant aucun régime n’a pu achever son mandat à cause des coups d’état ».
Partant de là, a-t-il relevé, « nous devons tous œuvrer dans le seul sens du maintien de ce climat de paix civile et de sécurité intérieure, avant, pendant et après les élections, ce qui est fondamental pour le développement de notre pays ».
Insistant sur les prochaines législatives, le chef de l’Etat a demandé « aux partis politiques de tenir compte de la loi sur la parité afin que les femmes soient représentées équitablement dans la société en fonction de leurs compétences ».
« J’invite tous et sans exception pour que le 10 mars 2019 personne ne manque d’exercer son droit de vote, un droit égal pour tous, chaque citoyen vaut 1 vote. Ne pas voter signifie ne pas exercer le droit que la constitution vous réserve », a-t-il martelé.
Le président Vaz a conclu par ces termes : « Je n’ai jamais cessé de croire en la Guinée-Bissau, malgré toutes les épreuves qui ont mis notre conviction à l’épreuve. Je vous demande de croire car il est possible de reconstruire notre pays! »
NM/cat/APA